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« On ne devrait jamais finir ses jours dans des draps en coton souples comme du carton, à suçoter des tuyaux comme des chiards ou à boulotter de la morphine. Je me suis toujours vu ailleurs, agonisant dans un champ de pâquerettes, chialant dans les bras d'une femme, évaporé dans le ciel après un beau feu. »
Le « vieux con » qui vous parle passe pour un infatigable grincheux. Aux Primevères, la maison de retraite où il vient d'échouer, Léon renoue pourtant avec ce qu'il a toujours été.
Ancien baroudeur, braqueur de banques, amoureux transi, cet amateur de coups tordus va, par amitié pour deux compagnons d'infortune, jouer un dernier tour à ceux qui croient encore qu'un vieux, ce n'est jamais qu'un. vieux.
Je suis partagée...parfois drôle, parfois décevant
En fait je suis partagée : j'ai beaucoup apprécié les chapitres où Léon le héros se retrouve en maison de repos et fait la connaissance malgré lui de nombreux pensionnaires : c'est plutôt drôle et attachant. Léon est très critique, désagréable mais on sent un bon fond tout de même.
J'ai par contre moins accroché les chapitres où Léon se remémorent sa vie et sa jeunesse : le ton n'est pas le même.
C'est dommage....