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Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance . S'il raconte la Campagne de France sricto-sensu, Jean-Joël Brégeon aborde les autres fronts (notamment le Sud commandé par Soult) ainsi que les tractations diplomatiques, les menées des royalistes et le point de vue des Alliés ainsi que des traitres (Bernadotte, Murat).
Global dans son traitement, l'historien est ainsi original dans son approche. Chaque chapitre se décompose en trois temps : un récit exhaustif, la présentation des principaux débats historiographiques souvent vifs (par exemple autour de Talleyrand ou la défection de Marmont), un extrait d'un "grand témoin", mémorialiste éclairant ou complétant le propos. Au final la synthèse historique qui manquait sur cette période charnière.