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Le Docteur Faust est admiré par tous pour sa sagesse et ses vastes connaissances. Ayant passé sa vie en quête du savoir, Faust se rend compte qu'il a brûlé ses plus belles années... Le diable en personne, Méphistotélès, lui propose alors un pacte : il redonnera à Faust l'envie de vivre et les plaisirs de la jeunesse en échange de son âme !
Considérée comme l'ouvre la plus importante de la littérature allemande, cette pièce de théâtre dépeint l'antagonisme entre la pensée et l'action.
Faust a été source d'inspiration pour innombrables ouvres artistiques, notamment dans les films « Apparition de Méphistophélès » (1897) des frères August et Louis Lumière et « La Beauté du diable » (1950) de René Clair.
Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) est une figure importante de la littérature allemande, auteur de poésies, de pièces de théâtre, et de romans. Il étudie le droit à Leipzig et publie dès l'âge de 25 ans son roman « Les Souffrances du jeune Werther » qui lui vaut un succès immédiat.
Après un séjour en Italie qui marquera ses écrits, il rentre à Weimar où il devient ministre du Duc et se lie d'amitié avec Schiller : ils s'influenceront l'un l'autre dans leurs écrits. En 1808, Napoléon I le décora de la Légion d'honneur.
« Les Souffrances du jeune Werther » et « Faust » sont ses romans les plus connus dont la complexité psychologique de leurs personnages a inspiré d'autres ouvres littéraires et des adaptations au cinéma, notamment « Faust aux Enfers » (1903) de Georges Méliès et « Le jeune Werther » (1993) de Jacques Doillon.
Ses poèmes ont été adaptés musicalement par de grands compositeurs tels que Beethoven et Mozart.
Pas facile et enigmatique
Métathéâtre, poésie, réflexion sur le savoir, la connaissance, l'Homme. Beaucoup de questionnements sont abordés dans cette pièce. L'amour, la vengeance, le pouvoir du bien et du mal, mais surtout la vie. Le langage ainsi que les personnages sont très énigmatiques, si bien qu'on a du mal à rentrer dans cette pièce, mais il faut s'accrocher. L'absence quasi systématique de didascalie en fait une pièce presque romanisée, l'imaginaire de la scène n'est pas évident, mais présent tout de même (surtout par les costumes et les lumières). La fin me laisse perplexe, mais les différentes thématiques abordées m'ont séduites.