Lorsqu’elle est embauchée par la très prestigieuse Banque du Château, Ariane est très fière. Jeune diplômée, elle est heureuse d’intégrer le département bancaire. D’année en année, elle gravit les échelons et elle établit son plan de carrière. Son investissement professionnel est total, aussi, elle espère une promotion pour enrichir son CV. Dans ses projections, elle n’avait pas anticipé la réorganisation de l’établissement.
Ariane évolue dans le monde de la finance, cependant son vécu peut être transposé dans de nombreux secteurs : les jalousies entre collègues,
les piques lancées pour semer le doute, les manipulateurs qui glissent des mensonges dans la bonne oreille qui est justement prête à les écouter, les humiliations, l’asservissement par la carotte ou le bâton, les soirées pendant lesquelles, la direction brosse les employés pour les tenir, les trahisons, etc. Lorsqu’on est une femme, on peut ajouter la peur d’annoncer une grossesse et de perdre ce que l’on a mis tant d’énergie à bâtir. Tout cela, Ariane l’a subi. Elle a aussi vécu un drame personnel. Et là, évidemment, elle n’a reçu aucun soutien, bien au contraire. La femme que je suis s’est mise en colère…
Au départ, la lecture n’est pas facile. J’ai dû relire, plusieurs fois, le même passage pour intégrer les noms. En effet, l’organigramme de la société d’Ariane en comporte beaucoup. Mais une fois, cette difficulté dépassée, j’ai lu avec beaucoup d’empathie son récit. Je me suis énervée envers certains personnages, j’ai été révoltée par le comportement des puissants de l’entreprise, j’ai pesté après les collaborateurs prêts à écraser les autres pour se mettre en avant et j’ai pleuré avec Ariane, lorsque la tragédie s’est abattue sur elle. Alors que le roman est cynique, mais aussi humoristique, un passage bouleversant m’a percutée. J’ai été très émue, car c’est lui qui m’a fait prendre conscience que le roman était, en partie, autobiographique.
Au niveau professionnel, Ariane vit, de plus en plus mal, la stratégie de destruction dont elle est la cible. Cependant, elle prouve que c’est dans les épreuves que les femmes se révèlent. Sa hiérarchie, qui se croit inattaquable, joue avec le feu et les répercussions seront à la hauteur des dommages que ses supérieurs ont créés. Bravo, Ariane !
Dans ce roman, l’auteure décortique les méthodes des dirigeants pour intimider leurs employés, en particulier sur les femmes. Elle montre, également que chacun possède les ressources pour s’opposer à ces méthodes archaïques. Souvent, c’est lorsqu’une limite est franchie, que l’on ose se redresser et que le pouvoir change de main. Lorsque Ariane le fait, la situation devient jouissive pour le lecteur.
Avec beaucoup d’humour et de dynamisme, Entrez dans la banque voyez comme on danse délivre des messages sur le monde professionnel et sur la cause féminine. La légèreté de ton ne masque pas la gravité des sujets. Un roman qui m’a autant amusée qu’émue, une fois que j’ai apprivoisé le nombre de personnages et la technicité du milieu bancaire.
Bravo, Ariane
Lorsqu’elle est embauchée par la très prestigieuse Banque du Château, Ariane est très fière. Jeune diplômée, elle est heureuse d’intégrer le département bancaire. D’année en année, elle gravit les échelons et elle établit son plan de carrière. Son investissement professionnel est total, aussi, elle espère une promotion pour enrichir son CV. Dans ses projections, elle n’avait pas anticipé la réorganisation de l’établissement.
Ariane évolue dans le monde de la finance, cependant son vécu peut être transposé dans de nombreux secteurs : les jalousies entre collègues, les piques lancées pour semer le doute, les manipulateurs qui glissent des mensonges dans la bonne oreille qui est justement prête à les écouter, les humiliations, l’asservissement par la carotte ou le bâton, les soirées pendant lesquelles, la direction brosse les employés pour les tenir, les trahisons, etc. Lorsqu’on est une femme, on peut ajouter la peur d’annoncer une grossesse et de perdre ce que l’on a mis tant d’énergie à bâtir. Tout cela, Ariane l’a subi. Elle a aussi vécu un drame personnel. Et là, évidemment, elle n’a reçu aucun soutien, bien au contraire. La femme que je suis s’est mise en colère…
Au départ, la lecture n’est pas facile. J’ai dû relire, plusieurs fois, le même passage pour intégrer les noms. En effet, l’organigramme de la société d’Ariane en comporte beaucoup. Mais une fois, cette difficulté dépassée, j’ai lu avec beaucoup d’empathie son récit. Je me suis énervée envers certains personnages, j’ai été révoltée par le comportement des puissants de l’entreprise, j’ai pesté après les collaborateurs prêts à écraser les autres pour se mettre en avant et j’ai pleuré avec Ariane, lorsque la tragédie s’est abattue sur elle. Alors que le roman est cynique, mais aussi humoristique, un passage bouleversant m’a percutée. J’ai été très émue, car c’est lui qui m’a fait prendre conscience que le roman était, en partie, autobiographique.
Au niveau professionnel, Ariane vit, de plus en plus mal, la stratégie de destruction dont elle est la cible. Cependant, elle prouve que c’est dans les épreuves que les femmes se révèlent. Sa hiérarchie, qui se croit inattaquable, joue avec le feu et les répercussions seront à la hauteur des dommages que ses supérieurs ont créés. Bravo, Ariane !
Dans ce roman, l’auteure décortique les méthodes des dirigeants pour intimider leurs employés, en particulier sur les femmes. Elle montre, également que chacun possède les ressources pour s’opposer à ces méthodes archaïques. Souvent, c’est lorsqu’une limite est franchie, que l’on ose se redresser et que le pouvoir change de main. Lorsque Ariane le fait, la situation devient jouissive pour le lecteur.
Avec beaucoup d’humour et de dynamisme, Entrez dans la banque voyez comme on danse délivre des messages sur le monde professionnel et sur la cause féminine. La légèreté de ton ne masque pas la gravité des sujets. Un roman qui m’a autant amusée qu’émue, une fois que j’ai apprivoisé le nombre de personnages et la technicité du milieu bancaire.