A Concarneau, le docteur Chaboseau est retrouvé défenestré. Il était proche de prendre sa retraite, mais il ne parvenait pas à définir une date. Son épouse, qui ne paraît pas très endeuillée, ne voit pas qui pourrait en vouloir à son mari, qui est tenu en haute estime, selon elle. « En tant que médecin, bien entendu, mais aussi comme mécène et bienfaiteur. Il s’est investi dans de nombreux projets » (p. 34). Le commissaire Dupin décide de se renseigner sur les investissements du défunt et sur ses associés. Il apprend que le docteur s’impliquait dans de nombreux domaines,
tels que l’art, les brasseries et conserveries locales ainsi que les chantiers navals. Il était très ami avec Brecan Priziac, le pharmacien et avec Jodoc Luzel, le caviste. Les trois hommes menaient certaines affaires ensemble, avec discrétion. « Une mafia. Mais sans morale. » (p. 52)
L’affaire se déroule sur les terres de Georges Dupin. Cela présente un avantage énorme : il connaît beaucoup de monde. Ses connaissances lui décrivent le tissu local et lui livrent leur perception du médecin, ainsi que de ses amitiés et rivalités. Mais le commissaire a un souci : en raison de travaux dans le commissariat, il manque de personnel. Ses collaborateurs les plus précieux ont pris des congés et ne sont pas joignables. Aussi, Dupin fait preuve d’ingéniosité pour les informer qu’il a besoin d’eux. Le dynamisme de Nolwenn, son assistante, et l’érudition de Le Ber, son lieutenant, sont utiles pour démêler les nombreuses pistes. Les évènements comportent des similitudes avec le roman Le chien jaune de Georges Simenon, dans lequel Maigret enquêtait à Concarneau. Le commissaire cherche des réponses dans le livre, ce qui fait dire à sa belle-mère, venue passer le week-end, que les policiers sont souvent en pause. Pourtant, Georges Dupin ne ménage pas ses efforts. L’intrigue se déroule sur trois jours. En ce laps de temps, le héros a mené de nombreux interrogatoires et fait beaucoup de recherches. En effet, les suspects se multiplient au fil de ses investigations.
Jean-Luc Bannalec est un écrivain allemand qui œuvre pour notre patrimoine français : ses descriptions de la Bretagne, ainsi que ses spécialités et ses traditions tiennent une grande place dans l’histoire. C’est une région qui m’attire énormément, mais que je n’ai pas eu la chance de visiter, aussi j’ai aimé découvrir ses richesses, à travers le regard d’un amoureux des lieux et des habitants. L’auteur rend, également, hommage à Simenon, en mêlant le passé au présent : les clés de l’intrigue se trouvent dans Le chien jaune qui se déroule à Concarneau, en particulier au bar de l’Amiral, un établissement qu’affectionne le commissaire Dupin.
Enquête troublante à Concarneau est le huitième tome de la série autour du commissaire Dupin. Ses enquêtes ont été adaptées à la télévision et ont rencontré un grand succès. Je n’ai pas lu les opus précédents et je n’ai jamais regardé la série télévisée, mais cela n’a, absolument, pas gêné ma compréhension. Le commissaire est sympathique, il est d’un abord facile et il a beaucoup d’humour, ce qui donne l’impression de se trouver à ses côtés. Cependant, malgré cette sensation de proximité, je suis restée à distance. Je suppose que cela est lié au fait de ne pas connaître les personnages, les liens entre eux et leurs personnalités. Enquête troublante à Concarneau a été une lecture agréable, mais il m’a manqué l’attachement aux protagonistes, en raison de mon ignorance au sujet de leur passé et de leur personnalité.
8eme tome de la série du Commissaire Dupin
A Concarneau, le docteur Chaboseau est retrouvé défenestré. Il était proche de prendre sa retraite, mais il ne parvenait pas à définir une date. Son épouse, qui ne paraît pas très endeuillée, ne voit pas qui pourrait en vouloir à son mari, qui est tenu en haute estime, selon elle. « En tant que médecin, bien entendu, mais aussi comme mécène et bienfaiteur. Il s’est investi dans de nombreux projets » (p. 34). Le commissaire Dupin décide de se renseigner sur les investissements du défunt et sur ses associés. Il apprend que le docteur s’impliquait dans de nombreux domaines, tels que l’art, les brasseries et conserveries locales ainsi que les chantiers navals. Il était très ami avec Brecan Priziac, le pharmacien et avec Jodoc Luzel, le caviste. Les trois hommes menaient certaines affaires ensemble, avec discrétion. « Une mafia. Mais sans morale. » (p. 52)
L’affaire se déroule sur les terres de Georges Dupin. Cela présente un avantage énorme : il connaît beaucoup de monde. Ses connaissances lui décrivent le tissu local et lui livrent leur perception du médecin, ainsi que de ses amitiés et rivalités. Mais le commissaire a un souci : en raison de travaux dans le commissariat, il manque de personnel. Ses collaborateurs les plus précieux ont pris des congés et ne sont pas joignables. Aussi, Dupin fait preuve d’ingéniosité pour les informer qu’il a besoin d’eux. Le dynamisme de Nolwenn, son assistante, et l’érudition de Le Ber, son lieutenant, sont utiles pour démêler les nombreuses pistes. Les évènements comportent des similitudes avec le roman Le chien jaune de Georges Simenon, dans lequel Maigret enquêtait à Concarneau. Le commissaire cherche des réponses dans le livre, ce qui fait dire à sa belle-mère, venue passer le week-end, que les policiers sont souvent en pause. Pourtant, Georges Dupin ne ménage pas ses efforts. L’intrigue se déroule sur trois jours. En ce laps de temps, le héros a mené de nombreux interrogatoires et fait beaucoup de recherches. En effet, les suspects se multiplient au fil de ses investigations.
Jean-Luc Bannalec est un écrivain allemand qui œuvre pour notre patrimoine français : ses descriptions de la Bretagne, ainsi que ses spécialités et ses traditions tiennent une grande place dans l’histoire. C’est une région qui m’attire énormément, mais que je n’ai pas eu la chance de visiter, aussi j’ai aimé découvrir ses richesses, à travers le regard d’un amoureux des lieux et des habitants. L’auteur rend, également, hommage à Simenon, en mêlant le passé au présent : les clés de l’intrigue se trouvent dans Le chien jaune qui se déroule à Concarneau, en particulier au bar de l’Amiral, un établissement qu’affectionne le commissaire Dupin.
Enquête troublante à Concarneau est le huitième tome de la série autour du commissaire Dupin. Ses enquêtes ont été adaptées à la télévision et ont rencontré un grand succès. Je n’ai pas lu les opus précédents et je n’ai jamais regardé la série télévisée, mais cela n’a, absolument, pas gêné ma compréhension. Le commissaire est sympathique, il est d’un abord facile et il a beaucoup d’humour, ce qui donne l’impression de se trouver à ses côtés. Cependant, malgré cette sensation de proximité, je suis restée à distance. Je suppose que cela est lié au fait de ne pas connaître les personnages, les liens entre eux et leurs personnalités. Enquête troublante à Concarneau a été une lecture agréable, mais il m’a manqué l’attachement aux protagonistes, en raison de mon ignorance au sujet de leur passé et de leur personnalité.