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Que de lustres ont passé, depuis le lugubre tocsin qui annonça la mobilisation générale, le soir du 2 août 1914. Depuis ces temps bien lointains, d'autres carillons - autant sinistres - ont capté nos antennes. Si les peuples ayant accepté de tels holocaustes, savaient sortir de leur léthargie, ils crieraient à ceux qui portent la responsabilité de leur destin : « Vos trônes et vos frontières s'effondreront si vous ne faites pas participer vos sujets à cet idéal de liberté, auquel doit s'ajouter la fraternité et la justice ! Nous n'accepterons ni révolution, ni guerre, ni réaction ! » Tant que ce cri unanime n'aura pas été prononcé, avec courage, par toutes les générations montantes - de race et de couleur - l'humanité n'aura fait aucun progrès.