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Lorsque Betsy Canning, à trente-sept ans, constate que malgré sa richesse, sa confortable maison à Londres, sa maison de vacances au pays de Galles et ses trois beaux enfants, le bonheur lui échappe, elle en conclut que le problème vient de son mari et que le plus simple est de s'en séparer. Mais en 1936, la société anglaise est encore frileuse au sujet du divorce. À peine Betsy a-t-elle écrit à ses parents pour les préparer à cette idée que sa décision suscite l'ingérence de ses proches, et en particulier sa belle-mère.
Voulant à tout prix sauver ce mariage et préserver les apparences, l'entourage d'Alec et de Betsy ne parvient qu'à déchirer le fragile tissu de la vie familiale et des désirs inavoués. La séparation n'en sera que plus amère, et le couple ne sera pas la seule victime de ce cataclysme où chacun, enfant comme adulte, ami ou simple connaissance, devra choisir son camp.
Aussi tranchés que soient leurs avis, et aussi diverses leurs façons de voir le monde, Margaret Kennedy laisse s'exprimer tous ses personnages dans ce roman d'une grande acuité, où les points de vue s'enchaînent et se répondent sans relâche.
Un roman dans la pure tradition anglaise !
Même si elle mène la vie idéale dans la bonne société anglaise de 1930, Betsy Cunning sent que le bonheur lui échappe. Avec Alec, elle souhaite divorcer sans trop ébruiter l’affaire. Mais c’est sans compter sur les multiples ingérences de leur famille (et surtout de la mère d’Alec), de leurs amis, de leurs enfants (qui se déchirent), de la société... Mais il faut conserver les apparences !!
Entre drame et comédie, ce roman est un vrai divertissement familial.
Tout le monde y va de son avis. On navigue sans cesse entre les pensées, les regrets, les remords de chacun...
Avec un regard moderne et vif pour l'époque, Margaret Kennedy illustre les conséquences souvent douloureuses d'un divorce public doublé d'un scandale. Le tout dans une Angleterre qui tarde à offrir l'émancipation et l'indépendance à ses femmes.