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En mission d'exploration sur Séthi IV, le jeune Moineau dévisse d'une falaise. Échappant miraculeusement à la mort, il est rapatrié sur son vaisseau-génération, l'Astron, pour y être soigné. Alors qu'il se remet lentement de ses blessures à l'infirmerie, on tente, sans succès, de l'empoisonner.
Guéri, mais amnésique, Moineau ne peut que redécouvrir le monde où il est né : un vaisseau délabré, hanté par un équipage indifférent, voire hostile.
Le capitaine de l'Astron, immortel, semble avoir perdu la raison : il veut traverser la Nuit, une partie de la Galaxie totalement dénuée d'étoiles, pour aller chercher des signes de vie extraterrestre de l'autre côté. Un voyage de cent générations, qui paraît bien impossible pour un vaisseau aussi abîmé que l'Astron.
Fresque spatiale écrite comme un thriller, Destination ténèbres, souvent comparé à Moby Dick, s'est imposé dès sa parution, en 1991, comme un classique de la science-fiction américaine.
Destination Ténèbres
Le roman ressemble à un space opera, mais il se métamorphose peu à peu en un thriller psychologique, un huis-clos philosophant, beaucoup, sur la grande question existentielle : sommes-nous seuls dans l'univers ? Cette interrogation provoque des conflits qui se transmettent de génération en génération, et le capitaine du vaisseau cherchant absolument à trouver de la vie sur une planète entraîne son équipage toujours plus loin. Le roman est écrit du point de vue d'un personnage devenue amnésique, on découvre avec lui les aspects les plus étonnants de la vie à bord du vaisseau, l'auteur est très inventif en la matière, mais les personnages sont un peu trop caricaturaux à mon goût.