John IRVING fait partie de ces auteurs que je suis avec assiduité. Quand il sort un livre, je l'achète sans réfléchir, incapable d'attendre le sortie en poche. Il ne m'a jamais déçue même si j'ai un peu moins aimé Je te retrouverai. C'est donc avec délectation que j'ai ouvert son dernier-né: Dernière nuit à Twisted river.
Après un début un peu laborieux, le temps de me mettre dans l'ambiance d'un camp de bûcherons du nord du New Hampshire, et je suis partie avec Dominic Baciagalupo et son fils Danny pour une épopée incroyable qui m'a fait voyager de Twisted river à Boston,
en passant par l'Iowa, pour finir au Canada.
C'est un roman-fleuve, une histoire d'hommes, des pères, des fils, des amis à la vie à la mort, des constables rancuniers. C'est aussi une histoire de femmes particulières, celle qui meurt sous la glace ou à coup de poêle, celle qui tombe du ciel en tenue d'Eve, celle qui milite contre la guerre au Vietnam en offrant son corps. C'est aussi une histoire de l'Amérique, des années 50 au World Trade Center, de la guerre du Vietnam à celle d'Irak.
Fidèle à ses thèmes de prédilection (la paternité, la perte d'un être cher, le travail d'écrivain et plus anecdotiquement les ours et la lutte), John IRVING nous embarque dans un roman envoûtant, touchant, drôle et terriblement humain.
Un pavé qu'on ne lâche plus une fois commencé et qu'on referme avec regret.
confusion
j'avais adoré" l'oeuvre de dieu la part du diable" et je me plongeait avec délice dans ce nouveau roman de John Irving. J'en ressort à la fois déçue et confortée. J'ai retrouvé dans ce roman tous ce que j'aime mais j'ai trouvé que le récit était confus car l'auteur ne cesse de faire des retours en arrière et en avant . Il demande assurément beaucoup de concentration!