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« Les murs ont des oreilles, il faudra vous y faire. Vous l'avez souvent dit, sans jamais y croire. Car vous ne le vouliez pas, mais je vous place aujourd'hui au pied du mur, excusez le jeu de mots, je suis blagueuse [.] Ah, si les murs pouvaient parler ! Je vous le dis, ils parlent. Mes parquets grincent en mille bavardages, mes boiseries craquent en petits cris et, en dépit de mon grand âge, mes fenêtres voient loin, au-delà du temps qui passe et par-delà les siècles.
L'Histoire ne s'écrit pas dans les livres, elle se respire. À l'encre et au papier, elle préfère le vent et le sang. »
Une très ancienne maison de Buenos Aires prend la parole qu'on ne lui avait jamais donnée. À l'heure d'être détruite, elle révèle ce qu'elle a vu et gardé trop longtemps secret : le drame de Soledad Salvador, la femme qui aura vécu entre ses murs plus de cinquante ans, un drame qu'elle a été impuissante à empêcher.
Au fil de récits de vies, la maison, rescapée de temps révolus, évoque entre rêve et réalité la fondation de la ville cinq siècles plus tôt, l'immigration qui au xixe siècle a donné le jour à l'Argentine, le mythe Eva Peron, la dictature durant les années 1970.
Ce roman traite du lien intime que nous entretenons avec notre décor et des secrets dont regorgent nos vies. Il est un voyage au cour des mythologies argentines, une rêverie qui renferme de grandes leçons de vie, d'amour et de paix.
David Lelait-Helo est l'auteur de Poussière d'homme, Sur l'épaule de la nuit, C'était en mai, un samedi, de plusieurs livres de contes philosophiques et de nombreuses biographies (d'Eva Peron, Maria Callas, Barbara, Edith Piaf.).
Et si les Pierres pouvaient parler ?
Cher Vous,
Et si c’était une barraque, une vraie belle demeure qui te raconte les heures noires de la dictature d’Argentine ?
L’idée peut paraître folle, au contraire, cela donne une touche de poésie dans ce monde de brut.
Bien sûr il y a une autre histoire dans la grande Histoire, une petite fresque familiale qui va te piquer les yeux.
La vie de Soledad, qui n’a pas toujours été rose, loin de là, mais elle s’est efforcée d’effacer le sombre, de l’éclaircir. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut, et ta destinée c’est la tragédie, tu as beau y mettre la meilleure volonté du monde, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Tu ne peux être qu’happé, ému, par cette femme, ou alors, c’est que tu n’as pas de cœur.
Et bien sûr qu’il faut que tu le lises…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/09/16/39632543.html