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Prier Dieu, se vouer au Diable
Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l'austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l'incarnation. Sa devise : " Ne jamais rien montrer, taire ses émotions ". Jusqu'à ce matin-là, où un gendarme vient lui annoncer la mort de son fils. Son fils cadet, son enfant préféré, le père Pierre-Marie, sa plus grande fierté.
Gabrielle ne vacille pas, mais une fois la porte refermée, le monde s'écroule. Cet effondrement, pourtant, prend racine quelques semaines plus tôt, à la suite d'un article de presse révélant une affaire de prêtres pédophiles dans sa paroisse. Révoltée par cette calomnie, Gabrielle entreprend des recherches. Des recherches qui signeront sa perte. Ou sa résurrection.
Je suis la maman du bourreau raconte avec une subtilité et une justesse époustouflantes le calvaire d'une mère murée dans son chagrin.
Un portrait dérangeant, qui touche au cour, et rend un hommage vibrant à ceux qui osent dénoncer l'innommable.
Amour jusqu'à la fin
Alors là, j'ai pris une claque.
Quel roman beau et tellement dur à la fois.
Quelle belle écriture.
Quel beau résultat sur un sujet aussi douloureux et autant d'actualité.
Aucun voyeurisme et c'est ce qui est formidable.
Ce roman, on le lit, on le vit, on le ressent.
L'amour d'une mère peut être aussi terrible que beau.
Merci à l'auteur de tant de beauté dans ce récit. J'ai eu envie de le lire à voix haute car étant beau à lire, il est beau à entendre.