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« Bien des années après, quand ce connard a planté un stylo-plume décoré de chrysanthèmes et de paulownias profond dans mon ventre, j'ai compris qu'il irait jusqu'au bout, avec méthode, avec passion. »
Deux hommes sont enfermés dans une cave. Avec un stylo-plume, un très beau stylo-plume laqué noir de marque japonaise, l'un torture l'autre. Tour à tour moqueur, abattu, lucide, le supplicié supporte de son mieux ce que son bourreau lui inflige.
Peu à peu, on comprend au travers de l'étrange conversation qu'ils ont entamée que ces deux hommes se connaissent bien, très bien même, car ce qui s'y dit relève de l'intime, du privé, du familier.
Pur délire, hallucinations, vengeance ou mise au point méthodique ?
De quoi s'agit-il ?
C'est en fait de tout cela dont il s'agit.
" Des phrases affûtées comme des sabres japonais, un style d'une extrême rigueur, un univers délirant ont séduit les lecteurs les plus placides.
" Jean-Marie Félix (RTS)
« Je pense que Florian Eglin est un grand malade. C'est sans doute la raison pour laquelle ce qu'il écrit nous fait du bien. » Philippe Djian
Florian Eglin a obtenu le Prix du Salon du livre de Genève 2016 pour Solal Aronowicz Holocauste.