Carnot
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- Nombre de pages430
- FormatePub
- ISBN2-262-08896-9
- EAN9782262088965
- Date de parution01/01/1992
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille1 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPerrin (réédition numérique Feni...
Résumé
Tout le monde connaît le nom de Lazare Carnot. Mais la vie de ce Bourguignon (1753-1823) reste largement ignorée du grand public. On se souvient de l'Organisateur de la Victoire. On oublie - ou on ne sait pas - qu'il a servi tous les régimes. Le capitaine Carnot, décoré de la Croix de Saint-Louis, quelques semaines avant la chute de la monarchie, devint le collaborateur de Robespierre au Comité de Salut public, organisa la levée en masse, et signa tous les ordres d'exécution jusqu'au 9 thermidor.
Carnot siégea au Directoire, jusqu'au coup d'État du 18 fructidor, et n'échappa à la proscription qu'en s'enfuyant par un souterrain du palais du Luxembourg. Poursuivi en Suisse par la police de Barras, il ne dut son salut qu'à un déguisement de blanchisseur prêté par sa logeuse. Carnot se montra favorable au coup d'État du 18 brumaire, et devint - en 1800 - ministre de la Guerre de Bonaparte. Après s'être opposé au consulat à vie et à l'Empire, il accepta de recevoir de Napoléon une pension de 10 000 livres.
En 1814, il reprit du service, et se couvrit de gloire en défendant Anvers. Aussitôt après l'annonce de la chute de l'Empereur, il se rallia à Louis XVIII, mais fut écarté de la Cour comme régicide. À son retour de l'île d'Elbe, Napoléon le nomma ministre de l'Intérieur et comte de l'Empire, ce qui lui valut d'être banni quand revint le roi. Carnot mourut en exil à Magdebourg, presque dans la misère.
Ses restes furent ramenés en 1889, pour être déposés au Panthéon. Un de ses fils, Sadi, fut l'inventeur de la thermodynamique, un autre, Hippolyte, devint ministre puis sénateur, membre de l'Institut, et père d'un président de la République qui sera assassiné.
Carnot siégea au Directoire, jusqu'au coup d'État du 18 fructidor, et n'échappa à la proscription qu'en s'enfuyant par un souterrain du palais du Luxembourg. Poursuivi en Suisse par la police de Barras, il ne dut son salut qu'à un déguisement de blanchisseur prêté par sa logeuse. Carnot se montra favorable au coup d'État du 18 brumaire, et devint - en 1800 - ministre de la Guerre de Bonaparte. Après s'être opposé au consulat à vie et à l'Empire, il accepta de recevoir de Napoléon une pension de 10 000 livres.
En 1814, il reprit du service, et se couvrit de gloire en défendant Anvers. Aussitôt après l'annonce de la chute de l'Empereur, il se rallia à Louis XVIII, mais fut écarté de la Cour comme régicide. À son retour de l'île d'Elbe, Napoléon le nomma ministre de l'Intérieur et comte de l'Empire, ce qui lui valut d'être banni quand revint le roi. Carnot mourut en exil à Magdebourg, presque dans la misère.
Ses restes furent ramenés en 1889, pour être déposés au Panthéon. Un de ses fils, Sadi, fut l'inventeur de la thermodynamique, un autre, Hippolyte, devint ministre puis sénateur, membre de l'Institut, et père d'un président de la République qui sera assassiné.
Tout le monde connaît le nom de Lazare Carnot. Mais la vie de ce Bourguignon (1753-1823) reste largement ignorée du grand public. On se souvient de l'Organisateur de la Victoire. On oublie - ou on ne sait pas - qu'il a servi tous les régimes. Le capitaine Carnot, décoré de la Croix de Saint-Louis, quelques semaines avant la chute de la monarchie, devint le collaborateur de Robespierre au Comité de Salut public, organisa la levée en masse, et signa tous les ordres d'exécution jusqu'au 9 thermidor.
Carnot siégea au Directoire, jusqu'au coup d'État du 18 fructidor, et n'échappa à la proscription qu'en s'enfuyant par un souterrain du palais du Luxembourg. Poursuivi en Suisse par la police de Barras, il ne dut son salut qu'à un déguisement de blanchisseur prêté par sa logeuse. Carnot se montra favorable au coup d'État du 18 brumaire, et devint - en 1800 - ministre de la Guerre de Bonaparte. Après s'être opposé au consulat à vie et à l'Empire, il accepta de recevoir de Napoléon une pension de 10 000 livres.
En 1814, il reprit du service, et se couvrit de gloire en défendant Anvers. Aussitôt après l'annonce de la chute de l'Empereur, il se rallia à Louis XVIII, mais fut écarté de la Cour comme régicide. À son retour de l'île d'Elbe, Napoléon le nomma ministre de l'Intérieur et comte de l'Empire, ce qui lui valut d'être banni quand revint le roi. Carnot mourut en exil à Magdebourg, presque dans la misère.
Ses restes furent ramenés en 1889, pour être déposés au Panthéon. Un de ses fils, Sadi, fut l'inventeur de la thermodynamique, un autre, Hippolyte, devint ministre puis sénateur, membre de l'Institut, et père d'un président de la République qui sera assassiné.
Carnot siégea au Directoire, jusqu'au coup d'État du 18 fructidor, et n'échappa à la proscription qu'en s'enfuyant par un souterrain du palais du Luxembourg. Poursuivi en Suisse par la police de Barras, il ne dut son salut qu'à un déguisement de blanchisseur prêté par sa logeuse. Carnot se montra favorable au coup d'État du 18 brumaire, et devint - en 1800 - ministre de la Guerre de Bonaparte. Après s'être opposé au consulat à vie et à l'Empire, il accepta de recevoir de Napoléon une pension de 10 000 livres.
En 1814, il reprit du service, et se couvrit de gloire en défendant Anvers. Aussitôt après l'annonce de la chute de l'Empereur, il se rallia à Louis XVIII, mais fut écarté de la Cour comme régicide. À son retour de l'île d'Elbe, Napoléon le nomma ministre de l'Intérieur et comte de l'Empire, ce qui lui valut d'être banni quand revint le roi. Carnot mourut en exil à Magdebourg, presque dans la misère.
Ses restes furent ramenés en 1889, pour être déposés au Panthéon. Un de ses fils, Sadi, fut l'inventeur de la thermodynamique, un autre, Hippolyte, devint ministre puis sénateur, membre de l'Institut, et père d'un président de la République qui sera assassiné.



















