Considéré par certains comme l'un des meilleurs écrivains de science-fiction français, comme définitivement infréquentable par d'autres par la noirceur répétitive autant qu'obsessive de ces romans, l'ouvre de Thierry Di Rollo ne laisse pas indifférents.
Né en 1959, il est l'auteur de huit romans - dont cinq aux éditions du Bélial' - et plusieurs dizaines de nouvelles, notamment au Fleuve Noir, chez Denoël, ActuSF et dans la revue Bifrost.
Ses premiers romans parus au Bélial' forment un ensemble cohérent, qui brosse le tableau d'un avenir aussi sombre qu'une nuit charbonneuse.
Cependant, Di Rollo a semblé être arrivé à la fin d'un système avec Le Syndrome de l'éléphant, publié en mainstream chez Denoël en 2008. L'année 2011 a été riche en actualité pour Thierry Di Rollo : publication de Bankgreen suivie d'un roman en série noire, Préparer l'enfer.
Aux éditions Actusf, il a publié deux recueils de nouvelles : Cendres et Crépuscules.
Né en 1960 à Haworth, dans le Yorkshire, Eric Brown appartient à cette vague de jeunes talents révélés dans les pages du magazine britannique Interzone au tournant des années 90 - à l'image de Stephen Baxter, Alastair Reynolds ou encore Greg Egan.
S'il a publié une vingtaine de romans et près de cent trente nouvelles, seuls deux de ses recueils ont été traduits en France, dont, en 2018, le fix-up Les Ferrailleurs du cosmos, hommage à la SF de l'âge d'or aux éditions du Bélial'.
Eric Brown paye ici son écot aux pères fondateurs du domaine dans un récit jubilatoire haut en couleur, orchestrant la détonante rencontre littéraire du Conan Doyle de Sherlock Holmes et du H.
G. Wells de La Guerre des mondes.
Ken Liu est né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans. Titulaire d'un doctorat en droit (université de Harvard), programmeur, traducteur du chinois, il dynamite les littératures de genre américaines depuis une dizaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy Award.
En France, son recueil La Ménagerie de papier (Le Bélial', 2015) est lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire 2016.