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Hollywood, 1953. L'industrie cinématographique est un gâteau fourré à l'arsenic que se disputent la mafia, l'armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l'exclue. Jusqu'au jour où il se voit proposer la chance de sa vie.
Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l'impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manouvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s'adonner à ce qu'il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit.
Magistral !
Cher Vous,
Comment ai-je pu mettre autant de temps avant de lire ce livre ?
C’est une véritable pépite, une jolie petite bombe littéraire qui t’explose entre les mains…
Ah crois-moi que si tu rêves de faire carrière à Hollywood, que le matin sous ta douche tu beugles « poupoupidouuuu », ben une fois que tu auras refermé ce bouquin, tu le verras différemment ton désir d’être une star du cinéma !
Hollywood, du moins en 1953, ce n’est pas l’Oscar du meilleur film que l’on aurait dû remettre, mais celui du plus pourri, de celui, ou celle, qui aura le mieux enfilé son prochain.
Mais Avant les diamants, ce n’est pas que cela, c’est aussi et surtout, l’Histoire cinématographique américaine. La censure, les militaires, les actrices et acteurs et tout ce qui gravite autour du grand écran. Mais également, Les anecdotes sur les grands noms. On croise Errol Flynn, Robert Mitchum et tous les « monstres » de l’époque, puis des gens beaucoup moins fréquentables…
Un magnifique travail de recherches effectué par Dominique Maisons pour restituer cette fresque captivante. On ne sent pas passer les 500 pages.
C’est un roman magnifique, où le cynisme à la main maître, bref, c’est tout simplement magistral, et à lire d’urgence !
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/09/13/39629235.html