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Rauli, garçon sensible et rêveur, grandit sous le ciel de Cuba. Son père roule des mécaniques dans une Chevrolet déglinguée tandis que sa mère l'habille en fille, en mémoire de sa sour disparue. À dix ans, il plonge dans la puissance de la littérature. Il lit L'Iliade et découvre qu'il est Cassandre, princesse troyenne, maudite par Apollon pour s'être refusée à lui. Comme Cassandre, Rauli peut lire l'avenir et c'est un piège.
Né dans le mauvais corps, avec un pouvoir de séduction dévastateur, il est rejeté pour tout ce qu'il est, chez lui à Cuba, et en Angola où il devient soldat. Être Cassandre rendra-t-il le quotidien plus supportable, en sublimant sans cesse la réalité ? Quelle sera son échappatoire, sinon trouver refuge auprès des dieux de l'Olympe ou de la Santería ? Lyrique et décapant, lumineux et bouleversant, Appelez-moi Cassandre est porté de bout en bout par une insatiable soif d'imaginaire.
« Éblouissant. » The New York Times
Appelez-moi Cassandre
Entre la beauté de l'apocalypse et l'imaginaire sans tabou, Appelez-moi Cassandre raconte la défense de l'Angola par les révolutionnaires cubains et l'apprentissage de la vie par les livres du jeune Rauli.
C'est l'effroi de la guerre. Le poids des fantômes sur l'âme des hommes. Le poids des fantômes sur les terres d'Angola.
C'est la violence qui se répand sur le corps des plus fragiles.
C'est l'amour des lettres, le salut par les mots, les mythes et les textes.
La langue de Marcial Gala est un souffle de sorcier, une rivière qui enfle en torrent. La digne cataracte d'un griot, d'un magicien. Sous l'égide des chants Homériques, Cassandre et ses visions qu'elle ne dit pas parce qu'on ne la croit pas, ce roman se déverse impétueux sur les rives surchauffées de l'initiation et de la guerre.
Aussi impressionnant qu'une puissante crue, aussi magique qu'un conte. Aussi endiablé qu'une danse au bord d'un grand feu.