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Le dernier grand témoignage, inédit en français, d'un intime d'Hitler.
Aristocrate, jeune officier de la Luftwaffe, Nicolaus von Below (1907-1983) entre au service d'Hitler en 1937 comme aide de camp. Investi de la confiance du Führer, il en devient un intime et l'accompagne partout, à Berlin, à Bayreuth - il partage sa loge princière pendant le festival -, au Berghof, dans son appartement à Munich, aux fêtes nazies de Nuremberg, dans tous ses quartiers généraux et jusque dans son dernier bunker, sous le jardin de la Chancellerie, en 1945.
Proche parmi les proches, sa signature figure sur le testament privé d'Hitler, rédigé à la veille de son suicide.
Durant ces longues années passées à son service, von Below a tout noté des agissements, des rencontres, des discours, des commandements, des prédictions, enfin du comportement d'Hitler. Ses souvenirs constituent une source historique majeure sur l'histoire du IIIe Reich, de sa montée en puissance jusqu'à sa chute ainsi, et surtout, que sur la personnalité énigmatique de son chef.
Publié en allemand en 1980, et pour la première fois en français dans la présente édition, ce témoignage exceptionnel est présenté par Jean Lopez dans une substantielle et lumineuse préface.
Mémoire d'un aide de camp
J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre.
Facile à lire et très instructif concernant la préparation puis le déroulement de la guerre au plus haut sommet de la hiérarchie nazie.
L'état d'esprit des hauts gradés (souvent des aristocrates prussiens) de l'armée de Terre allemande (le Heer) est parfaitement décrite: méprisant à l'égard d'Hitler qui avait pourtant tout fait pour les choyer depuis 1933.
A croire, par moment qu'ils ont tout fait pour saboter l'effort de guerre.
De plus, l'aviation de guerre allemande n'était en aucun cas prête à une guerre mondiale en 1939.
A prendre aussi avec du recul car Von Below semble être resté un admirateur et partisan de son Fuhrer, même après la guerre.
Il y a des passages critiques sur l'action politique et militaire de son chef mais sans plus, je trouve.
Intéressant néanmoins pour saisir la psychologie des différents acteurs de cette époque, surtout en Allemagne.