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Un pianiste au style sombre, rythmique et introverti, Mal Waldron a toujours su s'adapter aussi bien au hard bop qu'à des contextes plus libres. The Opening, enregistré en novembre 1970 (un an avant son enregistrement de Free at Last, la toute première sortie du label emblématique ECM), est un récital en solo, une période pendant laquelle il se produisait principalement de cette manière entre ses voyages au Japon et son retour aux Etats-Unis.
Lorsque vous écoutez le son de Mal Waldron, vous percevez la sophistication de New York, la touche stride piano, la continuité Ellington-Monk, le son de Bud Powell, et bien sûr, Mal Waldron, comme le lui a toujours rappelé Charles Mingus... Waldron semblait souvent être au meilleur de sa forme en solitaire ou en duo - il était extrêmement créatif en duo avec Lacy, avec le contrebassiste sud-africain Johnny Dyani, et lorsqu'il jouait en solo, sa musique le montrait dans sa forme la plus délibérément minimaliste, construisant des solos à partir de variations hypnotiquement minuscules.