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Jean Criton raconte ce que furent, de la période de formation dans les années cinquante à celle des débuts de la reconnaissance publique, les vies liées de trois artistes ; liées par une amitié profonde, et le désir de changer l'art. Dans sa préface Bernard Noël précise " Pas d'anecdotes illustratives ou probantes, mais le goût du temps, qui tient à des manières, à des comportements qui datent et ne s'inventent pas
tout en conservant leur vivacité.
On devine à travers ces postures la nécessité pour des jeunes
gens, décidés à peindre envers et contre tout, de
changer la pensée de la peinture en s'impliquant corporellement dans leurs tableaux à force de gestes directs : griffures, coulures, taches, éclats déchirures. Ce n'est pas la réflexion qui les guide dans un premier temps mais un besoin physique de contact, d'expérimentation, de renouvellement, d'étreinte : un besoin d'être et d'être entièrement engagés dans l'acte de peindre.
"