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Cet ouvrage rassemble les communications présentées en 2015 à Besançon lors de la première table ronde du Réseau interprofessionnel des gestionnaires de mobilier archéologique (RIGMA). Elle avait pour thème l'inventaire du mobilier archéologique, envisagé dans toutes ses dimensions : scientifique, gestionnaire et juridique. Le sujet est abordé différemment en fonction de la structure de conservation concernée : opérateur d'archéologie préventive, centre de conservation et d'étude, dépôt archéologique et musée.
Dans la perspective de la "chaîne opératoire" de la fouille au musée, ces expériences sont à considérer au crible de leur capacité à permettre la transmission des données entre établissements, mais aussi la reprise de données anciennes, en particulier lors des chantiers des collections. La question de l'uniformisation des inventaires et du besoin de règles en cette matière a été récurrente - sans se dissimuler les problèmes complexes que pose sa réalisation.
Pour ce qui concerne la composition du numéro d'inventaire, ces communications ont mis en évidence des systèmes diversifiés, allant du format unique jusqu'à la prise en compte de formules différentes à volonté, dont l'évaluation contribuera aux décisions futures et à l'élaboration de protocoles normatifs. Le caractère "évolutif" du mobilier archéologique, en raison de son impact sur l'homogénéité de l'inventaire et sa mise à jour, a suscité des interrogations sur les modalités de correction, ainsi que sur la conservation de données obsolètes, de façon à garantir la traçabilité tout au long du cursus du mobilier.
Pour ce qui est des collections muséales, la contradiction entre le caractère évolutif du mobilier archéologique et un inventaire réglementaire non modifiable pose question : là encore, les différentes façons d'y répondre permettront de prendre conscience des difficultés rencontrées et de susciter des évolutions de doctrine.