L'exposition Bulles de Jouy cherche à révéler les nombreux liens qui existent entre la Toile de Jouy, et en particulier ses motifs à personnages, et la bande dessinée. Bien que distinctes par leurs fonctions et leur médium, ces deux expressions artistiques sont héritières d'une même culture visuelle, ainsi que d'une volonté commune : raconter des histoires en images, l'une sur toile, l'autre sur papier.
Parmi les 30 000 motifs créés à la Manufacture Oberkampf de Jouy-en-Josas entre 1760 et 1843, une centaine représentent des scènes à personnages. Depuis le 18e siècle, ceux-ci ont profondément marqué les arts décoratifs et l'imaginaire collectif. Ces toiles historiées, qui mettent en images de multiples sujets – politiques, mythologiques ou littéraires –, paraissent, par leur efficacité graphique et narrative, une première forme de bande dessinée.
Cette dernière ne naît qu'un siècle plus tard ; pourtant, dans les caractéristiques mêmes des deux médias, des points communs apparaissent. Ils concernent à la fois leur processus créatif, leur composition graphique, leur technique d'impression et leur contenu iconographique. A ce titre, à travers la mise en dialogue de 70 oeuvres textiles et graphiques (planches imprimées et ouvrages), l'exposition révèle la manière dont le neuvième art s'inspire des motifs des toiles à personnages tels qu'ils sont perçus dans l'inconscient collectif.
Autant d'exemples surprenants, souvent connus mais peu identifiés, nous rappellent combien les productions des grandes manufactures textiles ont marqué la culture visuelle mondiale, à l'instar de la BD. Ainsi, les deux expressions se rencontrent aujourd'hui au coeur de la création textile en tant que source d'inspiration pour de nouveaux motifs qui embellissent ou identifient des pièces de mode ou de décoration.
L'exposition Bulles de Jouy cherche à révéler les nombreux liens qui existent entre la Toile de Jouy, et en particulier ses motifs à personnages, et la bande dessinée. Bien que distinctes par leurs fonctions et leur médium, ces deux expressions artistiques sont héritières d'une même culture visuelle, ainsi que d'une volonté commune : raconter des histoires en images, l'une sur toile, l'autre sur papier.
Parmi les 30 000 motifs créés à la Manufacture Oberkampf de Jouy-en-Josas entre 1760 et 1843, une centaine représentent des scènes à personnages. Depuis le 18e siècle, ceux-ci ont profondément marqué les arts décoratifs et l'imaginaire collectif. Ces toiles historiées, qui mettent en images de multiples sujets – politiques, mythologiques ou littéraires –, paraissent, par leur efficacité graphique et narrative, une première forme de bande dessinée.
Cette dernière ne naît qu'un siècle plus tard ; pourtant, dans les caractéristiques mêmes des deux médias, des points communs apparaissent. Ils concernent à la fois leur processus créatif, leur composition graphique, leur technique d'impression et leur contenu iconographique. A ce titre, à travers la mise en dialogue de 70 oeuvres textiles et graphiques (planches imprimées et ouvrages), l'exposition révèle la manière dont le neuvième art s'inspire des motifs des toiles à personnages tels qu'ils sont perçus dans l'inconscient collectif.
Autant d'exemples surprenants, souvent connus mais peu identifiés, nous rappellent combien les productions des grandes manufactures textiles ont marqué la culture visuelle mondiale, à l'instar de la BD. Ainsi, les deux expressions se rencontrent aujourd'hui au coeur de la création textile en tant que source d'inspiration pour de nouveaux motifs qui embellissent ou identifient des pièces de mode ou de décoration.