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Francine Mora

Dernière sortie
La chanson de Walther
Monument de la littérature européenne du haut Moyen Âge, le Waltharius se distingue des autres épopées latines de cette époque par un caractère composite d'où il tire toute sa séduction mais qui le rend encore, malgré les très nombreuses études qui lui ont été consacrées, passablement énigmatique. Son héros, Walther, une magnifique bête de combat qui réussit à lui tout seul à vaincre et à tuer onze adversaires lancés contre lui dans un défilé des Vosges, est une très belle incarnation de l'héroïsme guerrier scandinave ou germanique.
Mais la finesse d'un clerc érudit a su lui donner aussi des résonances nouvelles. Sentimentales, d'abord, grâce à l'amour plein de délicatesse qui l'unit à sa fiancée Hildegonde, toujours présente à ses côtés, selon un schéma narratif sans doute emprunté aux romans de l'antiquité gréco-latine. Chrétiennes voire humanistes, ensuite, à travers un regard acéré qui met à nu les faiblesses du vieil héroïsme guerrier, menacé par des vices comme l'orgueil, la colère ou la cupidité qui seront fatals aux adversaires du héros et l'amèneront lui-même à perdre la main droite.
L'astucieuse reprise de vers empruntés à des poètes latins comme Prudence et Virgile tisse tout un réseau d'allusions que le lecteur attentif se doit de décrypter. Ainsi se crée peu à peu un climat ludique où tout le monde est invité à jouer, l'auteur avec le lecteur ou avec ses héros, et le héros lui-même avec ses adversaires qu'il affronte en des joutes verbales autant que guerrières. Cette ouvre originale et forte a jadis été datée du début du xe siècle et attribuée à Ekkehard Ier, abbé de Saint-Gall dans les Alpes suisses.
On incline maintenant à la faire remonter au milieu ou au début du ixe siècle et à voir en elle, malgré son atypisme, l'un des plus brillants représentants de ce qu'on a coutume d'appeler la « renaissance carolingienne ».
Mais la finesse d'un clerc érudit a su lui donner aussi des résonances nouvelles. Sentimentales, d'abord, grâce à l'amour plein de délicatesse qui l'unit à sa fiancée Hildegonde, toujours présente à ses côtés, selon un schéma narratif sans doute emprunté aux romans de l'antiquité gréco-latine. Chrétiennes voire humanistes, ensuite, à travers un regard acéré qui met à nu les faiblesses du vieil héroïsme guerrier, menacé par des vices comme l'orgueil, la colère ou la cupidité qui seront fatals aux adversaires du héros et l'amèneront lui-même à perdre la main droite.
L'astucieuse reprise de vers empruntés à des poètes latins comme Prudence et Virgile tisse tout un réseau d'allusions que le lecteur attentif se doit de décrypter. Ainsi se crée peu à peu un climat ludique où tout le monde est invité à jouer, l'auteur avec le lecteur ou avec ses héros, et le héros lui-même avec ses adversaires qu'il affronte en des joutes verbales autant que guerrières. Cette ouvre originale et forte a jadis été datée du début du xe siècle et attribuée à Ekkehard Ier, abbé de Saint-Gall dans les Alpes suisses.
On incline maintenant à la faire remonter au milieu ou au début du ixe siècle et à voir en elle, malgré son atypisme, l'un des plus brillants représentants de ce qu'on a coutume d'appeler la « renaissance carolingienne ».
Monument de la littérature européenne du haut Moyen Âge, le Waltharius se distingue des autres épopées latines de cette époque par un caractère composite d'où il tire toute sa séduction mais qui le rend encore, malgré les très nombreuses études qui lui ont été consacrées, passablement énigmatique. Son héros, Walther, une magnifique bête de combat qui réussit à lui tout seul à vaincre et à tuer onze adversaires lancés contre lui dans un défilé des Vosges, est une très belle incarnation de l'héroïsme guerrier scandinave ou germanique.
Mais la finesse d'un clerc érudit a su lui donner aussi des résonances nouvelles. Sentimentales, d'abord, grâce à l'amour plein de délicatesse qui l'unit à sa fiancée Hildegonde, toujours présente à ses côtés, selon un schéma narratif sans doute emprunté aux romans de l'antiquité gréco-latine. Chrétiennes voire humanistes, ensuite, à travers un regard acéré qui met à nu les faiblesses du vieil héroïsme guerrier, menacé par des vices comme l'orgueil, la colère ou la cupidité qui seront fatals aux adversaires du héros et l'amèneront lui-même à perdre la main droite.
L'astucieuse reprise de vers empruntés à des poètes latins comme Prudence et Virgile tisse tout un réseau d'allusions que le lecteur attentif se doit de décrypter. Ainsi se crée peu à peu un climat ludique où tout le monde est invité à jouer, l'auteur avec le lecteur ou avec ses héros, et le héros lui-même avec ses adversaires qu'il affronte en des joutes verbales autant que guerrières. Cette ouvre originale et forte a jadis été datée du début du xe siècle et attribuée à Ekkehard Ier, abbé de Saint-Gall dans les Alpes suisses.
On incline maintenant à la faire remonter au milieu ou au début du ixe siècle et à voir en elle, malgré son atypisme, l'un des plus brillants représentants de ce qu'on a coutume d'appeler la « renaissance carolingienne ».
Mais la finesse d'un clerc érudit a su lui donner aussi des résonances nouvelles. Sentimentales, d'abord, grâce à l'amour plein de délicatesse qui l'unit à sa fiancée Hildegonde, toujours présente à ses côtés, selon un schéma narratif sans doute emprunté aux romans de l'antiquité gréco-latine. Chrétiennes voire humanistes, ensuite, à travers un regard acéré qui met à nu les faiblesses du vieil héroïsme guerrier, menacé par des vices comme l'orgueil, la colère ou la cupidité qui seront fatals aux adversaires du héros et l'amèneront lui-même à perdre la main droite.
L'astucieuse reprise de vers empruntés à des poètes latins comme Prudence et Virgile tisse tout un réseau d'allusions que le lecteur attentif se doit de décrypter. Ainsi se crée peu à peu un climat ludique où tout le monde est invité à jouer, l'auteur avec le lecteur ou avec ses héros, et le héros lui-même avec ses adversaires qu'il affronte en des joutes verbales autant que guerrières. Cette ouvre originale et forte a jadis été datée du début du xe siècle et attribuée à Ekkehard Ier, abbé de Saint-Gall dans les Alpes suisses.
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