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Passionnant
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Bouleversant
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Vibrant
« C’est l’histoire d’une petite fille, elle s’appelle Emma, elle marche sur la plage. Je détourne les yeux. Quelques secondes s’écoulent. Je regarde de nouveau et elle a disparu. Je ne cesse de penser à ces secondes, au cercle qui, irrémédiablement, s’agrandit. A la manière dont j’ai déclenché cette chaîne d’événements. Au fait qu’il faut que je trouve un moyen de racheter ma faute. »
C’est ainsi qu’Abby décrit son histoire, et c’est ainsi qu’on peut résumer L’année brouillard : une quête sans fin dans les méandres de la mémoire, à la recherche
du moindre détail qui pourrait se révéler une piste à suivre pour retrouver une petite fille disparue. Une quête qui peu à peu révèle ses difficultés, l’espoir cédant place à la résignation.
Avec minutie et sensibilité, Michelle Richmond nous place dans la situation angoissante d’Abby, à laquelle on s’identifie et dont on vit le cauchemar jour après jour. Cette jeune photographe refuse d’arrêter les recherches et fouille inlassablement dans ses souvenirs. Le récit de la recherche d’Emma devient alors le prétexte de l’histoire d’un couple, brisé par cet événement infortuné alors qu’il semblait voué au bonheur.
L’année brouillard est un roman réfléchi et sinueux qui nous livre une réflexion à la fois philosophique et scientifique sur la mémoire et le travail de réminiscence. A travers des références et des exemples, on découvre avec Abby les ressources insoupçonnées du cerveau humain. Cette exploration de la mémoire est fascinante et ralentit la narration sans pour autant lasser, car elle nous rapproche du rythme des recherches répétitrices et incessantes de la narratrice. Prête à tout pour se racheter, elle va jusqu’à essayer l’hypnose pour trouver des indices qui la mèneraient sur la bonne piste.
C’est un récit touchant et prenant, car on s’identifie très facilement aux personnages qu’on aimerait aider dans leurs recherches. Ils sont décrits avec sensibilité et leurs faiblesses en font des êtres extrêmement humains. Les descriptions sont à l’image du métier la narratrice, c'est-à-dire précises et photographiques, et nous plongent ainsi dans une atmosphère captivante mais aussi angoissante. En effet l’écriture de Michelle Richmond est dénuée de tout pathos et parvient à nous faire sentir les conséquences psychologiques d’une disparition d’enfant sur son entourage. C’est avec curiosité et empathie que l’on dévore ce roman, tout autant désireux de connaître le fin mot de l’histoire que ses personnages principaux.
La fin de L’année brouillard se révèle égale au reste du livre, réaliste et émouvante, et permet de refermer avec soulagement ce roman qui met nos nerfs à rude épreuve.
Un livre bouleversant, à lire absolument !!
« C’est l’histoire d’une petite fille, elle s’appelle Emma, elle marche sur la plage. Je détourne les yeux. Quelques secondes s’écoulent. Je regarde de nouveau et elle a disparu. Je ne cesse de penser à ces secondes, au cercle qui, irrémédiablement, s’agrandit. A la manière dont j’ai déclenché cette chaîne d’événements. Au fait qu’il faut que je trouve un moyen de racheter ma faute. »
C’est ainsi qu’Abby décrit son histoire, et c’est ainsi qu’on peut résumer L’année brouillard : une quête sans fin dans les méandres de la mémoire, à la recherche du moindre détail qui pourrait se révéler une piste à suivre pour retrouver une petite fille disparue. Une quête qui peu à peu révèle ses difficultés, l’espoir cédant place à la résignation.
Avec minutie et sensibilité, Michelle Richmond nous place dans la situation angoissante d’Abby, à laquelle on s’identifie et dont on vit le cauchemar jour après jour. Cette jeune photographe refuse d’arrêter les recherches et fouille inlassablement dans ses souvenirs. Le récit de la recherche d’Emma devient alors le prétexte de l’histoire d’un couple, brisé par cet événement infortuné alors qu’il semblait voué au bonheur.
L’année brouillard est un roman réfléchi et sinueux qui nous livre une réflexion à la fois philosophique et scientifique sur la mémoire et le travail de réminiscence. A travers des références et des exemples, on découvre avec Abby les ressources insoupçonnées du cerveau humain. Cette exploration de la mémoire est fascinante et ralentit la narration sans pour autant lasser, car elle nous rapproche du rythme des recherches répétitrices et incessantes de la narratrice. Prête à tout pour se racheter, elle va jusqu’à essayer l’hypnose pour trouver des indices qui la mèneraient sur la bonne piste.
C’est un récit touchant et prenant, car on s’identifie très facilement aux personnages qu’on aimerait aider dans leurs recherches. Ils sont décrits avec sensibilité et leurs faiblesses en font des êtres extrêmement humains. Les descriptions sont à l’image du métier la narratrice, c'est-à-dire précises et photographiques, et nous plongent ainsi dans une atmosphère captivante mais aussi angoissante. En effet l’écriture de Michelle Richmond est dénuée de tout pathos et parvient à nous faire sentir les conséquences psychologiques d’une disparition d’enfant sur son entourage. C’est avec curiosité et empathie que l’on dévore ce roman, tout autant désireux de connaître le fin mot de l’histoire que ses personnages principaux.
La fin de L’année brouillard se révèle égale au reste du livre, réaliste et émouvante, et permet de refermer avec soulagement ce roman qui met nos nerfs à rude épreuve.