En cours de chargement...
Sous mon lit de jeune ado, dans le grenier, ma chambre à l'époque, j'avais cinq fusils de guerre dont un avait une balle coincée dans le canon. Des mousquetons en parfait état. Mon père disait "faut les garder des fois qu'ils reviennent" ; ON avait ordre de ne pas y toucher. Les cartouches étaient cachées dans son atelier "aux lapins". Cette guerre a marqué mon enfant comme elle a marqué le paysage.
avec ma mère et ses 92 ans de mémoire, nous sillonnons la régions pour dessiner les derniers vestiges encore debout. C'est aussi l'occasion de rencontres avec des passionnés qui cherchent à sauver de l'oublie ce qui peut encore l'être. On parle, on apprend, on découvre...