Sur l'origine de l'activité artistique

Danièle Cohn

(Postfacier)

,

Ileana Parvu

(Traducteur)

,

Inès Rotermund

(Traducteur)

,

Collectif

Note moyenne 
L'essai Sur l'origine de l'activité artistique (1887) est la première critique " moderne " de l'esthétique. Fiedler y démontre qu'une certaine esthétique... Lire la suite
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Résumé

L'essai Sur l'origine de l'activité artistique (1887) est la première critique " moderne " de l'esthétique. Fiedler y démontre qu'une certaine esthétique s'est fourvoyée en liant le destin de l'art à celui de la beauté et au plaisir que le beau nous procure : elle ne fait qu'entériner un bon goût très social. Philosophe de l'art, des arts plastiques, il s'interroge sur la nature de l'activité artistique et se place du côté du créateur et non pas du récepteur. Il met en avant l'association de l'ail et de la main, leur action commune qu'il appelle mouvement expressif. La conscience de l'artiste, sa force de cognition produit une réalité, une visibilité. L'art, loin d'imiter la nature ou de représenter l'idéal, invente des formes d'être et le théoricien doit répandre l'évangile du nouveau que les artistes ont construit dans leurs œuvres. Renvoyant dos-à-dos romantisme et réalisme, la pensée de Fiedler ouvre la voie aux avant-gardes et aux débats contemporains sur les arts.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/10/2008
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7288-0412-2
  • EAN
    9782728804122
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    159 pages
  • Poids
    0.185 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 19,0 cm × 0,9 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Konrad Fiedler

Né en 1841 dans une petite ville de Saxe, Fiedler hérite très jeune de la fortune de son père. Ses voyages, ses lectures et avant tout le compagnonnage avec les créateurs, la fréquentation de leurs ateliers marquent son approche de l'activité artistique. Il met à profit la liberté matérielle dont il bénéficie pour soutenir les artistes dont il se sent le plus proche et dont il devient le mécène, en particulier le peintre Hans von Marées et le sculpteur Adolf von Hildebrand. Hors des circuits institutionnels, il prend part aux débats de son temps, intervient dans la presse, entretient des correspondances et publie de nombreux essais. Sa mort brutale interrompt en 1895 une œuvre en plein essor.

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