Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une chorégraphe et un philosophe se rencontrent. Ce n'est pas un hasard : chacun pressent que son expérience propre passe aussi par celle de l'autre....
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Une chorégraphe et un philosophe se rencontrent. Ce n'est pas un hasard : chacun pressent que son expérience propre passe aussi par celle de l'autre. De la danse à la pensée, une même et autre mise en jeu du corps, ce lieu de surgissement et d'échappement du sens. Ils ne cherchent pas à en construire une doctrine : ils se contentent d'échanger, de converser, après que la danseuse-chorégraphe eut inventé un spectacle dansé où le philosophe parlait (Allitérations). C'est un entretien, un pas de deux qui n'aurait pas de fin si la publication n'en mettait une, toute provisoire. L'amie cinéaste, qui les a filmés l'un et l'autre, prend part à la conversation. La question directrice, bien que discrète, voire secrète, serait celle-ci : pourquoi la danse semble-t-elle connaître aujourd'hui un temps d'invention particulièrement intense ? Quoi donc, dans l'époque, appelle à cette pensée en corps, à ce corps éperdu de vérité ? C'est tout sauf un supplément d'âme : c'est l'âme même, c'est-à-dire le corps rythmique, transi, attentif et abandonné, pensif.