Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Que les sciences sociales du XXIe siècle puissent trouver à s'inspirer d'un penseur du XVIIe a sans doute de quoi surprendre. Il est vrai que, commençant...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
Que les sciences sociales du XXIe siècle puissent trouver à s'inspirer d'un penseur du XVIIe a sans doute de quoi surprendre. Il est vrai que, commençant avec la cause de soi, la substance et Dieu, la philosophie de Spinoza semble tout avoir pour décourager le non-philosophe. Elle n'en finit pas moins avec les passions individuelles et collectives, les institutions et l'imaginaire social, la constitution des corps politiques et leurs crises, les dynamiques de la rébellion - questions-clés des sciences sociales. C'est pourquoi on ne devrait pas s'étonner de voir ici Spinoza dialoguer avec Foucault, Bourdieu, Mauss, Tarde ou Durkheim. Ni de voir les concepts spinozistes mis à l'oeuvre dans l'analyse des affects communs, de la médiasphère de l'opinion, des collectifs de travail comme communautés d'action, ou de la monnaie comme institution. Le tournant des années 1980 a vu la découverte d'un Spinoza politique, penseur de la puissance de la multitude, révélant une figure largement méconnue par la tradition critique antérieure. Ce mouvement de réinvention trouve ici son prolongement logique, dans un ouvrage qui esquisse une autre figure inédite : la possibilité d'un devenir spinoziste des sciences sociales.