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À découvrir
Une Symphonie universelle qui dans un souffle fascinant fait résonner la culture allemande et son romantisme, l’art et les grondements de la guerre, ceux qui la subissent. Ode magnifique à l’innocence, à la jeunesse engloutie sous des tapis furieux.
Un texte où la beauté s’arrache aux brumes de l’histoire, où la langue se déplie, puissante et poétique.
Une histoire sur les cordes vibrantes d’une existence et d’un violon, comme un talisman contre les fracas d’une guerre, et les échos d’un régime, nazi, vécu, de l’intérieur.
Hubert Haddad fait de ce texte un écrin
serti d’images et d'éclats, un tableau troué de musicalité qui résonne de toute sa force aujourd’hui.
Gaza, Palestine, 1974.
Comme un contrepoint saisissant de contrastes et de vides à combler, d’humanités qui ne demandent qu’à se découvrir, l’épouse est un petit écrin de délicatesse qui chemine dans un concert émaillé d’échos sourds, de murmures de non-dits.
Par la grâce d’une écriture, intense , précise et poétique,
Gaza s’y dévoile dans ses couleurs et ses textures, ses visages, de ces rencontres qui nous façonnent, comme un jardin intime que l’on cultive par petites touches aussi infimes que précieuses.
On y fuit des solitudes et l’on embrasse, à
sa mesure, les remous comme les incompréhensions d’un monde qui s'épaissit, émaillé de toute part.
Portrait de femme magnifique, un très beau texte qui possède l’extrême sensibilité, la finesse des apparences enrobées de légèreté, la force et la justesse des paradoxes qu'ils convoque.
Un texte balayé par les vents d’une beauté éclatante ou se dessine un amour brûlant, déchirant, celui de deux hommes, Isaac et Gabriel dans une Palestine écrasée de soleil et d’évocations comme des échos d’une occupation qui déchirent le quotidien.
Peuplée d’histoires, de mythes et d’une réalité qui transperce les paysages imaginaires, Karim kattan tresse une histoire ciselée de poésie, d’architectures intimes et physiques empêchées, enserrées comme une course effréné pour la liberté.
Plein d’onirisme, gorgé de désirs qui se fracassent aux murs, Éden à
l’aube est un espace temps singulier, un territoire qui en imagine d’autres où la littérature esquisse une humanité magnifique, aussi criante soit-elle.
Des mondes Frémissants, tapissés d’ombres et de fantômes et d’une nature ondoyante qui enlace comme une liane les destinés de deux jeunes filles. Deux jumelles, dans un monde d’hommes et cette immense foret qui cercle les existences.
Une histoire sensorielle, tremblée de féminité.
Un texte dont l’on ressent les moindres respirations, les liens qui demeurent au delà des fatalités.
Un récit brodée de pulsations qui possède les élans fantastiques et mystérieux du conte, l’épaisseur et la puissance des plus belles étoffes, tressées de symboles, douces et rugueuses, de
celles dont se parent les saisons et gonflent des imaginaires à murmurer au creux d’une oreille.
Elle court, elle court Emma, jusqu'à cette morsure pas si anodine.
A la croisée de mémoires, intimes et collectives, L’agrafe est un récit magnifique, ciselé d’une langue sans pareille où les mots défilent et galopent comme des pulsions qui se gonflent, vibrent sur les chemins escarpés d'une histoire et des paysages arides de l’arrière pays niçois.
Il s'y fait entendre les éclats d'une métaphore charnelle qui convoque les élans brisés d’une jeune fille et les plaies qui demeurent comme des angles morts dans l’histoire de la guerre d’Algérie, les Harkis et cet impétueux
besoin de cicatriser pour dire et vivre le monde autrement.
Ces petites histoires silenciées qui n'en sont pas, trouvent toujours chez Maryline Desbiolles un petit bout de place dans la grande.
Et c'est tout un art puissant de musicalité, comme d'échos.
Jodie, c’est la fille d’une Amérique bohème et 70’s qui aurait laissé derrière elle son baluchon de rêves.
Un peu larguée, son monde en apnée qui déroule malgré tout avec une vivacité enivrante. Un film en super 8 saturé de néons, de musiques et de littérature. C’est Léonard Cohen et Richard Brautigan qui hantent la caboche.
Jodie, elle a 36 ans, une gouaille électrique sans le filtre, du vague à l’âme plein les talons et des jobs à la semaine qui débordent du nuancier. La vie comme un poster un peu bancal, le miroir plein de buée qu’on regarde dans les nuits
d’insomnies et des amours qui passent.
Jodie, c’est Suzanne, sa mère, le deuil d’un père et ses mystères, une histoire à démêler. Un sacré voyage dans les marges de l'Oncle Sam.
Un road-trip intime et bariolé qui fuse, où l’humour féroce, bourré de mélancolie, emprunte les chemins sinueux d'un récit extrêmement touchant sur les routes et les mythes d’une Amérique un peu paumée et les amarres que l’on se cherchent.
Jodie Casterman, on a envie de la prendre dans ses bras, et avec ce premier roman génialement libre, tendrement insolent on y parvient quelque peu.
Entre la Corse et les bidonvilles de Toulon, les échos de la guerre d’Algérie, deux femmes, deux histoires, deux intimités écorchées qui croisent tout un pan de l’histoire sociale de la France.
De sa langue pudique et délicate qui ne cesse de construire des passerelles entre des mondes invisibles et fragiles, Christian Astolfi fait de l’œil de la perdrix un îlot d’humanité infiniment poignant, infiniment juste et beau, où l’éveil d’une conscience est un pansement qu’on retire quelque peu sur des chemins émaillés de silences, des vies d’exils et d’assignations.
Un
texte désarmant de simplicité touchante, de liens qui se tissent comme une nécessité où les mots émergent autour d’une amitié, tissent une parole , des voix qui se rapproprient dans les luttes de toute une époque.
Avec une certaine forme d’ironie qui est la sienne, une tendresse bouleversante d'acuité envers ceux que l’on aime et que l’on accompagne dans ce qui peut constituer la fin de vie, julia Deck déplie le fil d’une existence, celle d’une mère et ses contre-pieds face au destin.
Une tentative en forme d’enquête dans les ruptures et les trouées qui dessinent nos identités. Une histoire intime qui épouse l’histoire sociale et industrielle de l’Angleterre, de la seconde moitié du 20e siècle à la France d’aujourd’hui et quelques points que l’on tente de relier entre deux
langues et un mystère.
Deux fils, deux récits qui s’entrelacent gorgés de littérature et d’écriture.
Un texte comme un geste d’amour aux détours magnifiques, plein d’intelligence et de questionnements, d’humour feutré comme de sociologies fines qui jalonnent les contours flous de toute une existence et quelque part la sienne aussi.
Incisif et délicat.
Une plongée glaçante au souffle éblouissant dans les artères de Buchenwald, ses architectures et ses hiérarchies, ses figures et ses petits jeux d’influence et de pouvoir qui dictent ce qui reste de vie quand il n'y a plus rien.
Le destin d’une poignée d’hommes, de la résistance à la déportation et les échos cinglants qui l'enveloppent.
L’histoire d’une évasion invraisemblable au milieu des faux-semblants et parmi eux, un certain Stéphane Hessel.
Porté par une plume d’une vivacité folle, un sens du détail d’une précision diabolique Gregory Cingal fait de cette
course effrénée contre la mort une aventure fascinante dans les limbes de l’histoire et ses contrées les plus héroïques.
Haletant, saisissant d’intensité.
La barque de Masao.
Sur la petite île japonaise de Naoshima, Antoine Choplin tisse un récit peuplé de mers intérieures, d’architectures intimes qui se dévoilent et se resserrent le long d'un fil imaginaire et des îlots qui se font lien.
Une géographie fragile et sensorielle, infiniment belle et délicate d’où se dégage une mélodie mêlée de pudeur et de mélancolie ouvrière, où l’on parle d’art et de poésie, de paysages habités de souvenirs et de possibles et des sillons sinueux d'une vie comme de troués qui se comblent à nouveau.
La barque de Masao est une histoire ouatée de douceur et de silences, sur les rivages d'une existence, d’un amour et d’une absence.
Quelques pages précieuses, d’une rare sensibilité, à l’épure d’une langue qui elle, se déplie, cotonneuse, envoûtante, infiniment sensuelle, où ce qui se laisse entendre entre les mots est parfois bien plus fort.
Une caresse traversée de lueurs, qui tranche avec la brutalité des temps...