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À découvrir
Erwan n'arrive plus à supporter son quotidien. Ce quotidien fait de "clac" et de sang. Tous les jours, à l'abattoir, il voit passer des carcasses, à la chaîne. Sa seule légèreté, c'était Laëtitia. Et lorsque Laëtitia s'en va, ce sont tous ses démons qui reviennent...
Un roman noir sur les conditions de travail au sein d'un abattoir, sujet encore peu traité en littérature.
Nous ressentons, à travers ce récit et par le jeu d'une écriture saccadée et percutante, comment la vue quotidienne de ces carcasses dépouillées, dépecées, sanguinolentes hante un homme et l'anéantit.
Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort.
C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin.
Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire.
Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité.
Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.
L'écriture de Jeanne Benameur est comme l'eau d'une rivière ; elle coule, limpide et calme, chargée du poids de la terre, témoin de l'originel qui gronde en nous.
Chaque mot s'infiltre sous la peau, colle à la chair, ronge les os.
Des phrases de quelques mots, d'un seul si justement pesé, portent toutes les réflexions de l'enfant, de l'homme, de la vieille femme, face au spectre de la mère, l'absente.
Un Je non identifié qui accompagne le récit comme l'âme du monde.
Si suavement poétique.
Lire Rendez-vous à Positano c'est se laisser emporter par la fascination.
Fascination pour cette ville de la côte amalfitaine, juchée à flanc de falaise, surplombant la mer.
Fascination pour cette femme, élancée et insaisissable, qui attire tous les regards.
Dans ce roman, Goliarda Sapienza nous livre sa relation avec celle qui fut sa soeur d'âme, celle qu'elle retrouvait, hiver comme été, à Positano, leur Positano, hors du temps et des tumultes du monde.
Elle nous livre sa vie, la perte de ses parents, ses jeunes années à Milan, son mariage forcé, et par ce biais nous révèle,
avec force, la complexité des liens humains, entre passion et destruction, ravissement et trahison.
Nostalgique des aventures du grand et célèbre Harry Potter ?
Voilà un nouveau roman qui saura atténuer ce manque !
Avec Carry on, Rainbow Rowell vous subjuguera par son inventivité et sa fraîcheur.
Ne vous attendez pas à un héros légendaire, un ennemi terrifiant et invincible, ni même à une histoire d'amour à l'eau de rose. C'est en déjouant tous ces clichés que l'auteur d'Eleanor and Park réussit avec brio son entrée dans le monde de la magie. Je vous présente Simon Snow, un Normal qui deviendra l'Elu...
Joie évoque, avec une certaine candeur, cette allégresse dans le "mature love", l'amour à l'âge mûr que vivent Gigi, un réalisateur italien, et Clara, une journaliste belge de vingt ans sa cadette.
Tous deux mariés et parents, ils partagent, chacun leur tour, leur vision de l'amour adultère établi sur le credo, Don't ask don't tell. Décomplexés, légers, ils savourent pleinement leurs instants à eux, tout en conservant pudeur et respect pour leur conjoint respectif.
Au-delà de l'amour unique, ce premier roman s'attache à mettre en mots l'évolution des moeurs, une éducation sentimentale
du XXIe siècle.
Le Cirque des voleurs de William Sutcliffe est un roman en deux tomes pour les 9-10 ans, à lire absolument !
Tous les ingrédients sont réunis pour savourer ce très bon roman jeunesse : un décor porté par la magie du cirque, des personnages haut en couleur, des illustrations de David Tazzyman au trait remarquable, mais surtout du rire avec un narrateur bavard, s'amusant avec les mots et le lecteur aussi vivement qu'un trapéziste effectuant un « saut périlleux arrière avec double saut carpé, triple salto et quadruple vrille » ! Superbe !
Le Cirque des voleurs de William Sutcliffe est un roman en deux tomes pour les 9-10 ans, à lire absolument !
Tous les ingrédients sont réunis pour savourer ce très bon roman jeunesse : un décor porté par la magie du cirque, des personnages haut en couleur, des illustrations de David Tazzyman au trait remarquable, mais surtout du rire avec un narrateur bavard, s'amusant avec les mots et le lecteur aussi vivement qu'un trapéziste effectuant un « saut périlleux arrière avec double saut carpé, triple salto et quadruple vrille » ! Superbe !
Avec New York Odyssée, Kristopher Jansma nous livre un beau roman sur l'amitié.
Pour tous les vingtenaires qui approchent de la trentaine et laissent derrière eux les années d'insouciance des études. Irene, Jacob, William, George et Sara vont se retrouver confrontés à la maladie. L'amitié est là, comme la tige d'une fleur dont les pétales, livrés au vent, suivent chacun une trajectoire différente. Chaque destin est unique ; c'est ce que nous montrent, tour à tour, ces cinq personnages. Ils ont été heureux ensemble, "comme le sont tous les groupes de jeunes idéalistes avant de
renoncer à leurs rêves", aujourd'hui ils sont malheureux, chacun à leur manière.
L'histoire est tendre, drôle, caustique, établie sur fond urbain, au coeur de NYC. La ville, comme sixième protagoniste de l'histoire.
Haïti 2010, secousses
Premier roman du poète haïtien, James Noël. Belle merveille comme l'heureux événement attendu après le séisme qui a dévasté le pays, le 12 janvier 2010 ; "glouton goudougoudou" a fait 300 000 victimes.
A travers de courts paragraphes, l'auteur dénonce avec rythme et sans retenue l'hécatombe et la grande mascarade des ONG venues prêter main forte pour l'occasion.
Tremblement de terre, tremblements du corps : Bernard rencontre Amore, "femme-balcon. Beauté haute avec vue sur mer."
On retrouve, dans chacun de ces paragraphes, toute la mélodie poétique propre à cet auteur. Proche du slam, les mots se répondent, s'enlacent, et font jaillir des images chaudes, sensuelles, de cette moiteur des corps sous "kompa mamba".