En cours de chargement...
Combien de fois l'ai-je lu ? 3, 4 fois. Même en connaissant le dénouement, c'est toujours un plaisir indicible de se plonger dans ce bouquin. Chaque paragraphe est important. Tout est organisé, réfléchi. Et lorsque l'on comprend où Dantec nous mène, on admire la façon qu'il a eu pour nous y préparer. Impossible de raconter se livre, impossible d'exprimer l'effroit qui vous submerge au fil des pages. C'est vraiment brillant, et bien foutu. On peut se passer de lire Babylon Babies qui n'en ai pas une suite, mais reprend certain personnage et "objet" des Racines : Raté.
La vie semblait tellement facile, futile dans ces années là. Armistead Maupin nous en livre toute la nostalgie dans ces chroniques drôles, aux personnages si attachant. Le découpage en petits chapitres entremèle le destin des habitants de Barbary Lane à la façon d'un soap-opéra (mais en plus chic !)
Pour les passionnés d'architecture et les amoureux de New-york. Classé par Quartier, la presque totalité des immeubles, publics ou privés, de toutes les époques et de tous les styles. Riche, très riche, mais hélas en noir et blanc.
Détroit a été le symbole de l'industrie américaine triomphante. Crise après crise, d'une délocalisation à une autre, la ville c'est retrouvée en faillite. Mais une faillite comme nous n'en pouvons imaginer l'ampleur chez nous. Les photos de ce magnifique ouvrage nous donnent à voir des lieux en total perdition. Pas seulement des usines à la dérive, mais surtout ce qui fait l'âme d'une ville, des bibliothèques, des théatres, des hopitaux, abandonnés en l'état comme après une épidémie ravageuse. C'est aussi un patrimoine qui disparait, détruit ou en passe de l'être, dans un pays au passé si récent, où la notion même de patrimoine ne fait pas le poids face aux intérêts économiques.
Qui n'a jamais rêvé d'une seconde chance ? Revivre sa vie, un instant du passé que l'on n'a pas vu ou pas su retenir ?
Voilà ce que Taniguchi nous donne à savourer dans ce merveilleux Manga, d'une sensibilité rare.
Imaginez : Le voyage dans le temps est à la porté de chacun d'entre nous, pratique, instructif et follement excitant. Sauf lorsque certain s'imagine pouvoir agir sur le cour officiel et changer par le fait tous les évènements postérieurs. La patrouille du temps a été crée pour agir lorsque cela se produit, et elle a fort à faire.
Poul Anderson est bien moins connu en france qu'un Franck Herbert ou un Asimov, c'est pourtant un auteur d'une rare créativité qui, à une époque où l'on ne jure que par les "pavés" de 500 pages, arrivait à vous faire rêver en moins de 100...
Pour moi
qui adore l'Uchronie, c'est le roi !
Merci Christophe pour se "prêt" à long terme... Ce gros bouquin renferme presque toute l'oeuvre de PG Wodehouse, mais on peut aussi se faire un petit plaisir avec juste une histoire en livre de poche.
Dan Simmons est mon auteur préféré. C'est aujourd'hui l'auteur de SF vivant le plus créatif qui soit (ça reste un point de vue !). En plus d'être génial, le type est un ancien prof de littérature et il adore semer tout un tas de réferences littéraires dans ces bouquins. Dans Ilium, il ose reprendre l'Iliade d'Homère, et le fait vivre d'une manière incroyable. La recette de Simmons est de mener en parallèle plusieurs récits, apparament sans rapport, mais qui convergent à un moment clef. Ce moment est à lire dans la suite de ce petit bijou : Olympos.
Bon, pour une fois, il n'est pas question de Harry Bosch, le flic récurent de Connelly, et ça change pas mal le rythme du bouquin.
Las Vegas, ses casinos, ses flambeurs, sa mafia, et ses voleurs... Cassie Black est en liberté sous caution et tente de se refaire une conduite dans l'espoir de récupérer sa fille. Elle va céder à ses anciens démons pour, le croit-elle, une ultime fois.
Hélas, ce qui aurait du être un banal casse dans la chambre d'un gros gagnant, va se transformer en une arnaque "pourri" dont Cassie va se retrouver victime. Je n'en dis pas plus : Le denouement est bien
foutu, ça va vite, c'est vraiment plaisant.
Totalement Réac !
Quelle déception ! Je suis fan de Simmons que je considère comme le plus grand auteur de SF de la fin du XX°, mais là, à partir d'une idée un peu originale, il nous écrit une daube, qui a faillit me tomber des mains à plusieurs reprises.
Imaginer le futur, et surtout le futur proche est toujours un peu casse gueule, lorsqu'en plus on se base sur des analyses économico politico religieuses directement issue d'un vieux programme de Bush. Simmons fait-il semblant ou bien pense t-il vraiment ce qu'il écrit et décrit comme étant les origines de tous les malheurs de l'Amérique en 2035 ? En gros, Obama a été un Has-been qui a découragé les pauvres travailleurs en leur imposant une couverture sociale qui a ruiné le pays, un lâche qui n'a plus voulu voir l'Amérique impérialiste intervenir de partout, les islamistes sont désormais partout, ils sont incultes et voleurs, les "Spaniques" ne pensent qu'a récupérer les Etats perdus en 1848, les Japonnais sont devenu "la" grande puissance, et ne pense qu'à humilier les pauvres américains....
Bref, c'est horriblement déprimant et totalement réac