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À découvrir
Après la mise à sac de son appartement, Teru s'installe chez Kurosaki. Leur relation est inchangée et Teru conserve son rôle de "larbin". Elle range, fait la cuisine et se plie en quatre pour ne surtout pas déranger celui qui l'accueille. De son côté, Kurosaki combat le tendre sentiment qu'il éprouve pour Teru en se montrant souvent difficile, froid et moqueur.
Un deuxième tome qui tient toutes les promesses du premier avec ses personnages de plus en plus attachants. On se prend d'amitié pour une Teru qui combat l'adversité sans perdre sa joie de vivre. Et bien sûr, on admire son
ange gardien qui cache son secret et ses sentiments sous des dehors bourrus mais sait aussi se montrer tendre quand Teru en a besoin.
Au delà de leurs amours qui ne se dévoilent pas vraiment, une intrigue se tisse autour du frère de Teru. Certains semblent penser que la jeune fille détient de précieuses informations et tentent par tous les moyens de les obtenir.
Du mystère donc, des sentiments toujours, des rebondissements aussi, de nouveaux personnages et une bonne dose d'humour, que demander de plus pour passer un bon moment? Pourvu que la suite soit de la même qualité!
C'est sur une colline, un peu à l'écart du village de Hananoki, que Taro vit seul depuis la mort du grand-père qui l'a élevé. Livré à lui-même, il a quitté le collège pour s'occuper de l'épicerie familiale mais, sans revenus fixes, il va devoir se résoudre à quitter sa colline, sa maison, ses souvenirs.
Une nuit, sa vie va être bouleversée quand il voit une jeune fille qui tombe du Nanja Monja, l'arbre sacré du village. Arrivée sur place, il ne trouve que ses vêtements. Mais il n'est pas au bout de ses surprises quand de retour chez lui, il retrouve la fille dans sa boîte
à riz! Par un phénomène qu'elle ne s'explique pas, elle est devenue si petite qu'elle tient dans le creux d'une main!
Quelle merveille que ce manga sur lequel je suis tombée totalement par hasard. Dès les premiers dessins, on est transporté dans un univers merveilleux qui ne peut que faire penser aux animés des studios Ghibli. Un petit village préservé, une nature luxuriante, des habitants sympathiques, solidaires et attachants et un peuple d'êtres miniatures font de ce manga un délicieux moment de lecture et de rêverie, propice à retrouver son âme d'enfant.
J'ai adoré ce premier tome et je compte lire la suite très vite.
Double séparation pour Teru et Kurosaki puisque d'une part la jeune fille quitte son appartement pour s'installer avec Riko et que d'autre part elle se rend en camp d'été pour quelques jours. Mais ses pensées restent auprès de Kurosaki qu'elle aime et de Daisy pour qui elle achète même une boîte à musique.
Troisième tome de la série et mon intérêt ne faiblit pas.
Teru, que je pensais un peu naïve, s'avère plus perspicace que prévu et sait déjouer les pièges tendus par les anciens collègues de son frère toujours à la recherche du supposé logiciel qu'il aurait crée
avant de mourir. Elle commence aussi sérieusement à s'interroger sur l'identité de son mystérieux correspondant...
Kurosaki, qui reste mon personnage préféré, lutte de toutes ses forces contre ses sentiments mais ce n'est pas toujours facile de résister à la fragilité de Teru et il se laisse parfois aller à des gestes de tendresse qui laissent la jeune fille dubitative. Sa façon de souffler le chaud et le froid est difficile à interpréter pour Teru qui est encore bien jeune et manque d'expérience.
J'ai pourtant hâte que ces deux-là s'avouent leur amour même si l'on sait que la partie n'est pas gagnée. Outre son identité, Kurosaki cache un terrible secret dont on sait juste qu'il a un rapport avec le frère de Teru.
A la fin du tome, Teru fait une découverte (dont je ne dirai rien!) qui pourrait bien changer leurs futurs rapports...
En conclusion, IL ME FAUT LA SUITE! VITE!
Margaret Lea tient avec son père une librairie spécialisée dans les ouvrages rares et anciens. Passionnée de littérature anglaise du XIXème siècle, elle est aussi biographe amateur mais s'est jusqu'à présent toujours limitée aux auteurs décédés. Aussi est elle très étonnée le jour où elle reçoit une lettre de Vida Winter. La célèbre auteure à succès la convie chez elle, dans le Yorkshire, afin d'y rédiger sa biographie. Pour la première fois, la vieille dame souhaite dire toute la vérité sur sa vie et ses origines restées mystérieuses jusque là. Plus ou moins persuadée
de refuser mais poussée par la curiosité, Margaret entreprend le voyage. Et, bien sûr, elle va rester, écouter et écrire.
Etrange dame que cette Vida Winter qui, même malade et en bout de vie, reste maîtresse d'elle-même et de la situation. Depuis des décennies, elle envoûte ses lecteurs avec ses histoires et elle va faire de même en racontant la sienne. C'est en conteuse qu'elle livre ses secrets à la jeune Margaret qui a pour consigne de ne jamais poser de questions, de simplement suivre le récit de cette vie extraordinaire qui trouve ses origines dans un lointain passé. Avec elle, le lecteur est embarqué dans cette atmosphère de folie, dans le domaine des Angelfield chargé d'histoires, de passions contre nature, d'identités contrariées. A écouter ainsi, Margaret trouve la force d'affronter sa propre enfance marquée par l'absence d'amour de sa mère...
Roman d'ambiance, intrigue à tiroirs, histoire romantique, conte gothique, Le treizième conte est tout cela à la fois et bien plus encore. Il ravira tous ceux qui aiment les livres, les librairies, les chats, les soeurs Brontë, le mystère, etc.
Revêche, acariâtre, pingre, méchante, insultante, Maria Battestini, vénitienne octogénaire, n'a pas laissé de malheureux autour d'elle en se faisant assassiner. Son médecin va s'éviter les pénibles visites hebdomadaires, sa nièce va récupérer son appartement et ses voisins vont retrouver la tranquillité. Pour le lieutenant Scarpa, l'affaire est simple et vite résolue. Maria Battestini a été assassinée par sa femme de ménage roumaine. D'ailleurs, elle a tenté de quitter le pays le jour même, a été retrouvée dans un train avec sur elle une forte somme d'argent et, si elle
s'est tuée accidentellement en fuyant la police, ce n'est qu'une preuve de plus de sa culpabilité.
Pourtant, quand elle rentre de Londres où elle a passé trois semaines, la signora Gismondi ne croit pas à cette version des faits. Pour elle, Florie, la bonne roumaine, ne peut être coupable. Elle peut le prouver et est bien décidée à se faire entendre par la police. C'est finalement le commissaire Brunetti, frais et dispos après des vacances familiales en Irlande, qui saura entendre ce qu'elle a à dire et décidera de chercher un autre coupable.
Après une longue pause, me revoilà à Venise en compagnie de Guido Brunetti que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. Comme d'habitude, il enquête sur un service administratif -ici, le Service de la Commission Scolaire- et la corruption n'est jamais loin.
Malgré une victime antipathique à souhait, Brunetti entame son enquête sans a priori, bien décidé à arrêter le coupable quel qu'il soit. Pour cela, il peut compter sur l'aide de son fidèle Vianello qui s'initie peu à peu aux méthodes (douteuses) de la signora Elettra mais aussi sur les moments de pause que lui procurent ses enfants et sa femme Paola fine cuisinière.
Chaleur accablante, chantage, corruption, travail clandestin, avocate véreuse, Brunetti a fort à faire pour démêler les fils d'une enquête qui va le questionner sur les motivations d'un meurtre.
Le rythme est lent mais pas ennuyeux et c'est toujours un bonheur de se promener dans les ruelles étroites et sur les canaux de Venise. Une bonne enquête, un bon moment de lecture.
Avec son look d'étudiante bien sage et son rôle de déléguée de classe, Hana Adachi a tout de l'élève modèle à la fois studieuse, intelligente et bien élevée. Ce qui est loin d'être le cas de Daichi Shinigawa! Lui, c'est un voyou que tout le monde craint et qui se moque totalement de ses résultats scolaires. Pourtant, l'habit ne fait pas le moine et les apparences peuvent s'avérer trompeuses...
Une étudiante studieuse qui est en réalité une ancienne membre de gang sujette aux accès de violence et pas très douée pour les études et un voyou notoire qui est plus brillant
qu'il n'y parait quand il se donne la peine de se pencher sur ses cours, tels sont les deux héros de ce manga qui se veut drôle et déjanté sans vraiment l'être. Comme à chaque fois que le cas se présente, je suis gênée par la succession de saynètes sans lien direct, je préfère les histoires plus longues qui font du sens. Et puis dans ce cas précis, j'ai été lassée par un schéma répétitif: Hana a une idée, un plan, elle demande son aide à Daichi qui refuse tout net mais qui finalement se laisse convaincre et se retrouve dans une situation impossible. Et c'est à peu près tout. Je ne suis donc pas convaincue pour l'instant mais comme souvent le premier tome se contente de poser les personnages et la situation, je vais tout de même tenter le deuxième.
Renversé par un motard qui a pris la fuite, l'écrivain de polars Romuald Féran se retrouve à l'hôpital dans un profond coma. A son réveil, il n'est plus tout à fait lui-même: il fait des rêves éveillés où il évolue en d'autres temps et d'autres lieux. Mais son séjour à l'hôpital n'a pas eu que des inconvénients puisqu'il y a rencontré Lola Lemercier, une infirmière qui va devenir sa petite amie. Il se voit déjà vivre avec elle et pourquoi pas lui faire un enfant. Projets qui vont être contrariés par la mort de la jeune femme, ou plutôt son assassinat et la découverte de
son corps dans d'étranges circonstances. C'est l'inspecteur Stanislas Lebarzyk, du SRPJ de Lille qui est chargé d'une enquête qui se complique encore avec la disparition de Caroline Marchand, une autre infirmière et le meurtre atroce d'un jeune étudiant.
C'est mon premier polar dit "fantastique" et j'avoue ma perplexité devant cet OVNI. Entre les rêves éveillés dans lesquels le brave Romu rencontre certains des protagonistes de l'affaire Dreyfus (pourquoi?), les allusions à un complot politique impliquant la CIA (?!), les parties fines, les menhirs et les vampires, je me suis un peu perdue et j'ai bien eu du mal à faire le lien entre tous les éléments. Je ne suis pas la seule à m'être égarée d'ailleurs! Je pense que l'auteur s'est lui aussi un peu retrouvé dans la mélasse, hésitant entre le polar régional, le thriller politique, la bit-litt et que sais-je encore? Finalement, aucune de ses pistes n'est suffisamment exploitée et, au mieux on reste sur sa faim, au pire on n'y comprend pas grand chose. C'est bien dommage parce que j'ai quand même bien aimé Romuald et Stan, l'écrivain et le flic. J'aimerais les revoir mais mieux employés et avec un scénario mieux ficelé. Un coup d'essai pas vraiment transformé mais un auteur à suivre tout de même.
En cette année 664, Soeur Fidelma et sa suite cheminent sur les routes peu sûres de Northumbrie vers l'abbaye de Stroeneshalh. Religieuse et avocate irlandaise, Fidelma se rend au synode convoqué par le roi Oswy dont le but est de décider de l'avenir de la chrétienté dans la région. La question est: Faut-il se rallier aux préceptes de l'Eglise romaine (tonsure et célibat des prêtres, dates de Pâques, entre autres) ou faut-il continuer à suivre l'Eglise celtique, au risque de s'isoler du reste du pays?
A l'abbaye, les esprits s'échauffent et la famille du roi lui-même est divisée.
Mais avant même le début des débats, l'affaire se complique encore avec l'assassinat de l'abbesse irlandaise Etain de Kildare, celle qui devait défendre la cause du camp celtique.
Le roi Oswy fait appel à Fidelma pour trouver le meurtrier. Et pour ne pas heurter les susceptibilités, il lui adjoint Frère Eadulf, jeune moine partisan du camp romain. Ensemble, ils vont mener une enquête d'autant plus difficile que les crimes continuent.
Après un début un peu laborieux, perdue que j'étais dans le royaume de Northumbrie du VIIème siècle avec son histoire compliquée, les divers peuples de la région et les patronymes imprononçables, je me suis finalement acclimatée à ce milieu totalement inconnu. Grâce à Peter TREMAYNE, son sens du récit et son érudition, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les pas de Soeur Fidelma et de son compagnon. Même si l'enquête en elle-même est des plus classiques, là n'est pas l'intérêt principal. C'est plutôt de découvrir un pan d'histoire et d'apprendre en se divertissant. N'étant pas très versée dans les choses religieuses, j'avoue que je n'étais pas du tout au courant de la querelle qui opposait ces deux fractions chrétiennes.
Fidelma, obstinée et volontaire, Eadulf, plus discret mais très avisé lui aussi, sont des personnages que j'aurai plaisir à retrouver dans la suite de leurs aventures. Tout cela me rappelle l'époque où je dévorais les enquêtes de Frère Cadfaël.
A lire, pour tous les nostalgiques, comme moi, du moine d'Ellis PETERS.
Une mauvaise chute, une fracture du col du fémur, un séjour à l'hôpital et voilà Ingrid Olsson prête réintégrer ses quartiers. Mais son retour à la maison est considérablement perturbé par la découverte du cadavre d'un inconnu dans sa cuisine!
Pour le commissaire Conny Sjöberg et son équipe, l'affaire n'est pas si simple. La victime était un agent immobilier sans histoires et apprécié de tous. Mais il faut trouver et vite! Les meurtres s'enchaînent, sans lien apparent, sans modes opératoires identiques. Une seule constante: toutes les victimes ont 44 ans.
Tout commençait
bien: des meurtres, une équipe d'enquêteurs dynamiques, un commissaire sympathique, bien dans sa vie et dans sa famille, et de temps en temps, la voix du tueur pour raconter comment, de victime, il est devenu bourreau. Et puis patatras! Par un procédé tout à fait discutable -et maladroit-Carin GERHARDSEN nous livre le tueur, mais ce n'est pas celui auquel on s'attendait! Volonté maladroite de surprendre le lecteur mais qui le fait plutôt passé pour un crétin qui n'a pas su voir THE indice qui se cachait sans doute dans les toutes premières pages. Mais je ne suis pas Colombo moi! Je n'ai rien vu venir et la fin ne m'a pas convaincue, elle m'a même déçue et énervée!
Alors je ne dis pas que je ne lirai pas la suite des enquêtes de Conny et ses adjoints mais il va falloir que l'auteure change de ficelles si elle veut étonner tout en restant crédible!
Premier tome prometteur
Pauvre et orpheline, Teru est sans cesse chahutée et moquée par les élèves plus riches de son lycée. Mais elle ne se laisse pas aller à la déprime pour autant. Elle sait qu'elle peut toujours compter sur sa petite bande d'amis et sur Daisy, son ami virtuel qui communique avec elle par mails sur le portable que son frère lui a confié avant de mourir. Fidèle et prévenant, il sait toujours trouver les mots pour la réconforter en cas de coup dur.
Et un coup dur, elle en a justement un le jour où elle brise accidentellement une des vitres du lycée. Dans l'impossibilité de payer pour les réparations, Teru est obligée d'aider Kurosaki, le gardien, dans ses tâches d'entretien et de jardinage.
Voilà un shôjô qui parle directement à l'adolescente midinette qui sommeille en moi!
Teru est une héroïne gentille (naïve?), dynamique et pleine de joie de vivre qui confie ses joies et ses peines à son mystérieux correspondant. Kurosaki quant à lui est plus distant, blasé mais terriblement beau. On comprend très vite qu'il n'est autre que le Daisy missionné par le frère de Teru pour veiller sur la jeune fille. Il s'acquitte de cette tâche avec beaucoup de zèle même si, pour une raison qu'on ignore encore, il ne souhaite pas se faire connaitre. Pas de doute possible, ces deux-là vont finir ensemble mais ils devront d'abord affronter certaines difficultés. Quoi qu'il en soit, on a envie de connaitre la suite de leurs aventures et de voir leur relation évoluer.
Un premier tome très réussi qui installe rapidement ses personnages et les situations et qui conduit naturellement et avec impatience vers le deuxième tome.