En cours de chargement...
Mél DequoijemeMél n'a pas encore complété son profil
Orphelins de Dieu c’est une rencontre entre Vénérande, jeune paysanne qui vit dans un coin reculé de la garrigue corse avec son frère à qui on a coupé la langue. Et « l’Infernu » un vieil homme, tueur à gage.
C’est aussi l’histoire d’une vengeance, Vénérande va trouver le tueur à gages pour venger son frère qu’une bande de hors-la-loi a laissé pour mort après lui avoir coupé la langue.
La vengeance ça coute cher, Vénérande va le comprendre. Tout au long de cette histoire de « l’Infernu » va revenir sur ses souvenirs de jeunesse, ses illusions perdues, son combat,
et sa vie qui aurait pu être différente s’il n’avait pas choisi de devenir comme ses compagnons, un voleur et un tueur, pour lutter contre l’occupation française.
Ce livre, nous livre une réflexion profonde sur les conséquences de ses choix, avec en plus, la Corse, merveilleuse, décrite avec soin par l’auteur.
Ce livre, c’est comme un western, des justiciers épris de vengeance qui se considèrent comme abandonné par Dieu. Une écriture noire, violente et brutale, où la mort est très présente dans ce livre qui oblige à prendre son temps pour suivre le cheminement de l’auteur sur le chemin de la vengeance.
La narration à plusieurs voix permet d’apprécier le point de vue de chacun tout au long de l’histoire, même si souvent ça change de narrateur sans prévenir le lecteur.
C’est un récit intéressant malgré une histoire très sombre.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/11/orphelins-de-dieu-marc-biancarrelli-rentreelitteraire-lecture/
Roman très dur à lire pour moi, une écriture sèche, trop proche de l’oral, avec des paragraphes pas très clair, des discussions sans ponctualités, balancées comme ça dans le paragraphe sans savoir où fini la phrase du narrateur et où commence celle de son interlocuteur. Sans comprendre qui dit quoi ?
C’est brouillon pour moi, comme une cacophonie persistante et qui fini par donner la migraine.
Je ne dis pas que le livre n’a aucun intérêt, on retrouve les états d’âme d’un gars de 58 ans, se retrouvant au chômage, n’ayant pas assez cotisé, ne pouvant pas accéder
à la préretraite. Anciennement photographe et qui se décide à remettre de l’ordre dans ses photos, dans sa vie. On est dans sa tête, dans ses errements, et parfois (et même souvent) on s’y perd.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas lire ce livre, mais moi je n’ai pas aimé cette lecture, car je ne me suis pas retrouvé dans cette écriture.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/10/photos-volees-dominique-fabre-lecture-rentree-litteraire/
Ecolo
Une très belle écriture, pour ce roman écologique où on suit l’engagement de Magnus Wallace à travers la voix de Gérald, journaliste photographe.
Ce qui m’a dérangé c’est le narrateur qui n’est pas le militant écologique mais le journaliste qui filme. Il est là pour montrer à tout le monde ce qui se passe, mais il n’est pas vraiment engagé comme l’est Magnus Wallace, pour le narrateur il y a de la curiosité et de l’admiration face à l’équipage et au militant.
Je n’étais pas vraiment attirée par le sujet et pourtant il me touche beaucoup, mais dans un livre j’avais peur d’être déçue que ce ne soit pas vraiment un roman, mais plus un récit écologique, un plaidoyer. Et j’ai eu raison, ce n’est pas vraiment un roman, mais l’écriture est belle, les descriptions sont poétiques, crues, parfois violentes mais toujours avec une écriture sensible et pleine d’élégance.
Qu’on soit sensible à la cause écolo ou pas, ce livre est très touchant, comment rester insensible devant ses hommes qui n’ont aucune limite quand ils ont leurs proies devant eux ? Alors que cette pêche est illégale ? Rien n’est épargné au lecteur, un livre avec des cadavres dépecés rejetés à la mer, des animaux torturés, la corruption, le trafic… tout y passe dans le récit.
Pour moi il y a trop de dialogue et de longs discours théoriques dans ce récit ce qui rend la lecture un peu trop ennuyante, il n’y a pas de suspense on sait ce qui va arriver quand on lit ce livre. Heureusement que l’auteur a une belle écriture et que ce livre est court.
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/09/12/le-regne-du-vivant-alice-ferney-rentreelitteraire-lecture/