Journal d'un confiné - Grand Format

Ce journal prend une saveur particulière à l’aune de la situation actuelle et des conséquences de ce long confinement que relate avec minutie l’auteur, chiffres et déclarations à l’appui. Blanquer, Castex, Castaner ont trouvé des points de chute très confortables bien que l’auteur les ait souvent éreintés avec humour. Ce journal, publié fin août, paraît presque parallèlement à l’ouvrage d’Olivier Véran et il serait intéressant de les comparer…Je ne partage pas toujours les appréciations de B. Lepetit sur telle ou telle personnalité du monde politique ou médiatique mais les traits sont décochés avec une telle ironie qu’ils ne peuvent qu’être salués. Ce journal rappelle aussi que l’on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. J’ai pris grand plaisir à reparcourir ces 55 jours de confinement et ne peux que conseiller la lecture de ce journal qui les relate avec brio et humour.

Encore un prof qui écrit ! Un collègue donc. Et un nanti, qui a vécu les 55 jours de confinement dans une grande maison provençale, à deux pas de la garrigue. Mais en parcourant le livre, je me suis aperçue que le professeur en question ne prenait jamais un ton magistral, faisait montre d'humour et d'ironie, possédait une certaine plume sans vouloir pour autant rivaliser avec Chateaubriand, Rousseau ou Gide. Les allusions littéraires sont donc discrètes et de bon aloi. On rit avec l'auteur mais non de l'auteur. Seule sa chatte, Neige, est habilitée à le railler. Ses chutes en VTT, ses vaticinations sont autant d'occasion pour la féline de se gausser de son maître. Les critiques sont fondées et toujours documentées. Ce journal servira, à n'en pas douter, de document de travail pour les futurs chercheurs tant le décompte des victimes quotidiennes y est scrupuleusement tenu, après les funèbres annonces du docteur Salomon. A lire sans modération à l'heure où les nuages s'amoncellent de nouveau au-dessus de nos têtes

L’attelage chat et écrivain renvoie à des couples célèbres : Céline et Bébert, Colette et Fanchette, Hemingway et Snowball, entre mille exemples. Le Journal d’un confiné semble rédigé par un duo à quatre mains, Neige et son maître. Ils ont en partage un humour caustique qui pointe avec jubilation les dysfonctionnements de toute nature, dénonce les contre-vérités et se moque des rumeurs et des thèses complotistes qui ont fait les beaux jours de la toile et saturé nos téléphones portables. L’humour est souvent au deuxième, voire au troisième degré, et tisse des liens de connivence culturelle avec un lecteur éclairé. Quant au style, alerte et primesautier, il a la saveur d’un pamphlet voltairien. Ouvrage dont je recommande particulièrement la lecture.

L’auteur, sur un mode jubilatoire, nous fait revivre ce long confinement qui en a traumatisé plus d’un, mais visiblement pas Bertrand Lepetit, qui a su exploiter cet isolement imposé pour en faire un exercice de style et une thérapie par l’écriture des plus réjouissantes. Les chutes dans la garrigue, en VTT, en dépit du confinement, jouxtent les chutes de réécritures et de pastiches divers. Raoult, Blanquer, Sibeth, Trump sont des cibles récurrentes et les coups de patte de Neige, sa chatte, font mouche à chaque fois. Je regrette de ne pas avoir été destinataire de ces chroniques durant ces cinquante-cinq jours de 2020 mais ma frustration s’estompe puisque j’ai pu les lire « rétrospectivement » et en ai tiré un réel plaisir. Je recommande chaleureusement un tel ouvrage qui sera, à n’en point douter, une référence pour les chercheurs qui se pencheront sur la surprenante résilience dont nous avons fait montre et la docilité avec laquelle nous avons pris pour argent comptant les vérités et contre-vérités distillées par notre gouvernement

Je viens de terminer le Journal d’un confiné et je regrette que l’auteur n’ait pas poursuivi la tenue d’un journal à la faveur du second confinement. C’est dire le plaisir que j’ai pris à la lecture de ce curieux journal qui pointe avec jubilation les dysfonctionnements de toute nature, dénonce les contre-vérités et se moque des rumeurs et des thèses complotistes. La réflexion se fait parfois plus sérieuse lorsqu’il s’agit de considérer la nature humaine et d’envisager le fameux « monde de demain » dont on nous a tant rebattu les oreilles. Un livre que je recommande tout particulièrement et qui tranche sur les nombreux journaux du confinement par son originalité et la singularité de son style.

Professeur, j’ai subi le confinement à double titre car les enseignants ont été victimes d’une double peine : l’enseignement en distanciel et la gestion chaotique de l’éducation nationale. Or, en lisant ce Journal d’un confiné, je me suis trouvé en connivence avec l’auteur qui a su traduire le ressenti de bon nombre de collègues, quand bien même lui-même n’évoque qu’au passé ou au conditionnel sa pratique professionnelle. L'ancien ministre de l'Education nationale est souvent étrillé avec un humour très caustique. Quelle jubilation que de relever, au détour d’un paragraphe ironique, une référence littéraire implicite ou une réflexion plus sérieuse, même si l’auteur ne se prend jamais au sérieux. Le ton se fait parfois prophétique lorsqu’il évoque le miroir aux alouettes que sera le « monde de demain » ou lorsqu’il dénonce la « masque à rades » de certaines décisions gouvernementales. J’ai adoré les passages où l’auteur se fait morigéner par sa chatte ou lui cède la parole : c’est proprement hilarant. Je ne peux que vous engager vivement à lire ce journal très original.

Je viens de terminer le Journal d’un confiné et je regrette que l’auteur n’ait pas poursuivi la tenue d’un journal à la faveur du second confinement. C’est dire le plaisir que j’ai pris à la lecture de ce curieux journal qui pointe avec jubilation les dysfonctionnements de toute nature, dénonce les contre-vérités et les rétropédales tout en se moquant des rumeurs alarmistes et des thèses complotistes. La réflexion se fait parfois plus sérieuse lorsqu’il s’agit de considérer la nature humaine et d’envisager le fameux « monde de demain » dont on nous a tant rebattu les oreilles. Un livre que je recommande tout particulièrement et qui tranche sur les nombreux journaux du confinement par son originalité, la singularité de son style et l'acuité de ses critiques.

J’observe avec délectation que les bêtes noires de l’auteur (Trump, Bolsonaro, Blanquer, Lallement, entre autres) sont aujourd’hui sur la touche et hors d’état de nuire. Bien vu l’auteur ! J’ai vraiment apprécié cet ouvrage qui m’a fait revivre ce Long Confinement avec amusement dans un style particulièrement savoureux, truffé de références littéraires et de clins d’œil culturels. Cet ouvrage mérite que l’on s’y arrête à plus d’un titre et j’en recommande chaleureusement la lecture.

Confits, déconfits, confinés, déconfinés, lisez cet ouvrage à mettre entre toutes les mains
Le confinement solitaire de l’auteur lui aura permis de se mesurer à cette temporalité particulière qu’impose un long confinement et de découvrir les échappatoires qui permettent de s’y soustraire. Ses escapades au Carrefour Contact de son village ou ses randonnées dans les collines sont prétexte à des réflexions et des considérations sur ses contemporains. Rien de nouveau sous le soleil. En 2020, ceux qui faisaient provision de rouleaux de papier toilette sont ceux qui ont stocké des jerricanes d’essence en octobre 2022. Comme l’écrit à juste titre l’auteur, le monde de demain n’est pas pour demain. Lisez et relisez ces pages, souvent caustiques, parfois prémonitoires, qui mettent en perspective les décisions gouvernementales et les contre-vérités sur lesquelles elles se sont parfois appuyées. L’écriture est ludique, recourt à l’ironie et à l’humour – parfois noir - affectionne le second degré et l’implicite. Le lecteur reste néanmoins libre à la lecture de ces thèses qui ne sont jamais complotistes et toujours étayées par des chiffres et des faits avérés. A lire absolument avant les semaines sombres qui s’annoncent.