Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dès les premières pages vous êtes plongés dans le mystère humain. Deux grands malheurs vont se rencontrer. Du côté de l'océan social arrivent...
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Résumé
Dès les premières pages vous êtes plongés dans le mystère humain. Deux grands malheurs vont se rencontrer. Du côté de l'océan social arrivent les vagues de ceux qui ont échoué dans la grande détresse sociale. Par le jeu en cascades de l'isolement et de l'exclusion la communauté rejette la famille et la famille rejette ses enfants. La souffrance a quelque chose du feu, ne voulant pas la porter seule, les hommes la propagent. Les vagues de la misère arrivent surtout lors des grandes marées, des emportements de la mer. Elles se fracassent alors à un autre malheur, celui-là rigide, en apparence impassible : les rochers de la bureaucratie... Anne Marie Reymond porte trop intérieurement ce drame pour ménager son regard lucide. Elle le livre nu devant nos yeux. Nous avions tous plus ou moins l'impression que quelque chose n'allait pas dans la " gestion " moderne du malheur des enfants. Après quelques pages nous voyons, entendons et touchons le drame. Ceux qui se sont échoués dans la détresse sociale se brisent contre ceux qui se sont échoués dans la grande bureaucratie. Ex-travailleuse du social, Anne Marie Reymond a trop été marquée par ce malheur et ce scandale pour exprimer la moindre complaisance ni vis-à-vis des misérables, ni vis-à-vis de la bureaucratie... Et pourtant quelques pages encore et on remarque la lumière qui était là depuis le début. À l'intersection de ce double drame (misère et bureaucratie), il y a le coeur humain. Des histoires, des espérances, des âmes se rencontrent et de ces rencontres, va naître quelque chose qui soudain apparaît plus important que la guérison toujours souhaitable pas toujours possible. Derrière l'écrivaille Anne Marie Reymond, on perçoit une immense culture qu'elle préserve discrètement dans son coeur et où se marient la lumière sans pitié et l'amour sans condition.
Sommaire
LETTRE A MON PROFESSEUR D'ETHIQUE
ON AIMERAIT TANT PRESERVER LES ENFANTS DE L'AUBE
DIES IRAE ; LE CHATEAU DES JOUEURS D'ECHEC EN FOLIE
SAVANTS, TECHNICIENS, PROFESSIONNELS OU LE JEU DE REUSSITES