Vanina Vanini - Poche

Note moyenne 
Nathalie Gouiffès et  Stendhal - Vanina Vanini.
La passion s'accommode mal de la société. Surtout lorsque les amants appartiennent à deux univers opposés : lui, Missirilli, est un carbonaro qui... Lire la suite
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Résumé

La passion s'accommode mal de la société. Surtout lorsque les amants appartiennent à deux univers opposés : lui, Missirilli, est un carbonaro qui lutte pour la liberté de l'Italie ; elle, Vanina, est une aristocrate impétueuse, prête à tout pour garder son amant. Sa faiblesse ? La vanité. Sa rivale ? La patrie... Dans cette nouvelle au rythme endiablé, amour, aventures et Histoire se mêlent avec brio.
Guidés par cette énergie, les élèves pourront aborder avec plaisir l'univers fécond de Stendhal, qui livre ici la quintessence de son art romanesque. Ils auront ainsi l'occasion de découvrir un mouvement politique - le carbonarisme - et de mener une réflexion sur les passions de l'âme. La lecture de cette nouvelle, suivie d'un groupement de textes sur la mise en scène de la rencontre amoureuse, leur permettra également d'aborder et de comprendre les grands principes d'une écriture à mi-chemin entre romantisme et réalisme.

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/05/2008
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-210-75432-4
  • EAN
    9782210754324
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    76 pages
  • Poids
    0.075 Kg
  • Dimensions
    13,0 cm × 18,0 cm × 0,5 cm

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À propos des auteurs

Henri Beyle, qui use depuis 1817 du pseudonyme de Stendhal, a 46 ans quand il publie, en 1829, Vanina Vanini. A cette date, il n'a écrit ni Le Rouge et Le Noir (1830), ni La Chartreuse de Parme (1839), et n'est connu que comme critique d'art, théoricien, pamphlétaire et auteur de "promenades" culturelles italiennes (Rome, Naples et Florence, 1817). Pourtant, par sa vie comme par son oeuvre, il incline vers le romanesque.
Stendhal est né à Grenoble en 1873. Très tôt marqué par la mort d'une mère chérie survenue quand il avait sept ans, il narre dans son autobiographie, Vie de Henri Brulard, la haine qu'il voue à un père fermé à toute beauté et à un précepteur tyrannique, ainsi que la mythologie personnelle dans laquelle il s'est réfugié : l'Italie, patrie d'origine de sa mère disparue, devient dans son imaginaire une terre idéale, "où les orangers fleurissent" , où l'amour, l'art et le bonheur sont possibles.
Au fil des ans, son désir de liberté s'accroît, amplifié par la découverte des écrits de Rousseau et de Voltaire. Bon élève, il suit l'enseignement de l'Ecole centrale de Grenoble, avant de pouvoir enfin partir à Paris, en 1799, pour y préparer le concours d'entrée à l'Ecole polytechnique. Mais une fois sur place, Stendhal abandonne cette idée. Pris dans le tourbillon politique qui résulte du coup d'Etat de Bonaparte (9 novembre 1799), il décide de lier son destin à celui du jeune général et participe à l'aventure des conquêtes napoléoniennes.
Jusqu'en 1815, il alterne campagnes militaires (Italie, Allemagne, Russie) et fonctions administratives (auditeur au Conseil d'Etat en 1810) ; élégant, mondain et insouciant, il vit avec amertume la chute de l'Empire. Pourtant, il poursuit sa carrière, et continue de fréquenter sa patrie d'élection, l'Italie. Là, il se prend de passion pour Angela Pietragrua, puis pour Métilde Dembowski, qui le repousse.
Accusé de sympathie pour les carbonari - affection particulièrement sensible dans Vanina Vanini-, il est expulsé de Milan en 1821. De retour en France, il prend part à la bataille romantique, prônant la rupture avec les règles classiques, au nom de la modernité (Racine et Shakespeare, 1823). Il est alors en passe de devenir une figure du monde littéraire parisien, lorsqu'en 1827 il change de cap et publie son premier roman, Armance.
En dépit d'un échec cuisant, il persévère dans cette voie et se consacre pleinement à sa nouvelle carrière, tandis qu'il est nommé consul à Trieste en 1830 ; il publie ainsi quelques-unes des Chroniques italiennes (parmi lesquelles Vanina Vanini), Le Rouge et Le Noir, puis La Chartreuse, roman écrit en 52 jours. A sa mort, à Paris, en 1842, il laisse des manuscrits inachevés, dont Lucien Leuwen. Stendhal est donc venu fort tard au genre narratif.
Romancier de talent, il a pourtant été critiqué par ses contemporains, peu habitués au caractère novateur d'une prose qui permet à la fois de dire la vérité et de provoquer un tête-à-tête imaginaire avec soi...

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