J'avais beaucoup aimé "Un employé modèle" et voici que l'auteur récidive,
chic.
Dans ce roman, le point de vue du narrateur alterne entre un Jack racontant
ses déboires et un narrateur omniscient.
Pauvre Jack qui perd sa femme et son métier dans la même journée, après
avoir perdu son père 20 ans plus tôt, sa mère l'année suivante et sa sœur
peu de temps après. Qui plus est, sa fille se fait enlever.
Heureusement, il peut compter sur l'aide de son père incarcéré dans la
même prison que le Boucher de Christchurch.
À ce propos, il ne fait pas bon vivre dans
cette ville de Nouvelles-Zélande....
Beaucoup d'hémoglobine à la limite du grand guignol.
Ah, j'allais oublier : l'action se déroule à Noël. De quoi faire aimer cette
fête de fin d'année, et ce temps de l'Avant.
Qui, du père ou du fils, aura le dernier mot ?
L'image que je retiendrai :
Celle des différentes voitures qu'utilisent Jack pour se sauver, et qui se
retrouvent détruisent les unes après les autres.
Impeccable et viscéral
Edward n'a jamais eu de chance. Son père est un serial-killer, sa mère est morte de chagrin et sa sœur de dépression.
Il ne lui reste que sa fille, et surtout sa femme, seule être humain à ne pas avoir peur de lui... jusqu'à ce qu'elle se fasse abattre en pleine rue. Il n'a plus alors que la voix de son tueur de père comme seul repère, et qui le pousse à la vengeance.
Un roman d'une noirceur si fluide que le lecteur la savoure tel un cocktail traître, en toute innocence, révélant sa puissance de page en page jusqu'à la perte totale des notions de morale.