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Emouvant
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XXe siècle
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Iran
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Cécile Ladjali
Enfant adoptée, Cécile Ladjali grandit dans un foyer aimant mais dans lequel les silences et les non-dits ont une place importante. Avec son visage mat, ses cheveux noirs et son nom de famille kabyle "qui ne sonne pas français", elle a du mal à se construire, d’autant qu’elle ne sait rien ou presque de sa mère biologique, mis à part qu’elle est iranienne.
C’est un texte fort par sa justesse et son honnêteté. Ici pas d’apitoiement, l’auteure nous dévoile son passé et ses origines de façon non déguisés, de manière assez brutale parfois, comme elle l’a elle-même découvert.
C’est en effet lorsqu’elle deviendra mère à son tour qu’elle découvrira qu’avant de se prénommer Cécile (comme la Sainte aveugle), elle s’appelait Roshan qui signifie "lumière" en perse. De là va s’imposer à elle une quête d’identité, une recherche de ce qui dépend de l’inné et de l’acquis.
Elle nous montre également son parcours atypique: alors que chez elle, tout n’est que silence et parole retenue concernant ses origines afin de ne pas s’attirer les foudres d’un père violent bien qu’aimant car ne sachant pas comment dire les choses, ce sont pourtant les mots qui vont lui permettre de se construire pour aborder la vie d’adulte et de se reconstruire face aux révélations de ses origines.
Shâb ou la nuit est un roman autobiographique dévoilant les difficultés diverses de l’adoption, perçues par les adoptants et les adoptés, et nous montrant également le pouvoir constructif des mots et celui plutôt destructeur du silence.
Shâb ou la nuit
Enfant adoptée, Cécile Ladjali grandit dans un foyer aimant mais dans lequel les silences et les non-dits ont une place importante. Avec son visage mat, ses cheveux noirs et son nom de famille kabyle "qui ne sonne pas français", elle a du mal à se construire, d’autant qu’elle ne sait rien ou presque de sa mère biologique, mis à part qu’elle est iranienne.
C’est un texte fort par sa justesse et son honnêteté. Ici pas d’apitoiement, l’auteure nous dévoile son passé et ses origines de façon non déguisés, de manière assez brutale parfois, comme elle l’a elle-même découvert. C’est en effet lorsqu’elle deviendra mère à son tour qu’elle découvrira qu’avant de se prénommer Cécile (comme la Sainte aveugle), elle s’appelait Roshan qui signifie "lumière" en perse. De là va s’imposer à elle une quête d’identité, une recherche de ce qui dépend de l’inné et de l’acquis.
Elle nous montre également son parcours atypique: alors que chez elle, tout n’est que silence et parole retenue concernant ses origines afin de ne pas s’attirer les foudres d’un père violent bien qu’aimant car ne sachant pas comment dire les choses, ce sont pourtant les mots qui vont lui permettre de se construire pour aborder la vie d’adulte et de se reconstruire face aux révélations de ses origines.
Shâb ou la nuit est un roman autobiographique dévoilant les difficultés diverses de l’adoption, perçues par les adoptants et les adoptés, et nous montrant également le pouvoir constructif des mots et celui plutôt destructeur du silence.