Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les invites au lâcher-prise ont fait au bouddhisme une réputation de tolérance qu'il ne mérite pas toujours. L'histoire prouve qu'il a chapeauté...
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Résumé
Les invites au lâcher-prise ont fait au bouddhisme une réputation de tolérance qu'il ne mérite pas toujours. L'histoire prouve qu'il a chapeauté des entreprises impérialistes et violentes, encouragé une fastidieuse police sur les pensées et sentiments, recouru, par souci d'efficacité, à d'incontestables mensonges comme l'actuelle négation de la misogynie du Bouddha. Faisant appel à la logique et à la méditation sur nos mondes intérieurs, la pratique bouddhiste est souvent qualifiée de scientifique. En réalité, le bouddhisme a dû composer avec de nombreux mythes, superstitions, absurdités, et faire de très larges emprunts, présentés ensuite comme ses inventions, à des croyances antérieures ou rivales. Même les notions fondamentales de NIRVANA et TRANSMIGRATION sont floues, contradictoires et aussi peu démontrables que celles de la résurrection chrétienne. Quant à la présomption d'amour universel dont on fait bénéficier le parfait bouddhiste, elle appelle des réserves: ne s'agirait-il pas plutôt de béatitude, état de l'individu qui s'est auto-conditionné dans le non-attachement à l'éphémère afin de pouvoir jouir de la Vie sous son aspect éternel, sans la conscience douloureuse des limites, soucis et devoirs entraînés par les liens avec des êtres ou projets finis? Aimer, n'est-il pas être vulnérable donc promis à la souffrance ? Démanteler le "moi", considéré comme illusoire, n'est-il pas démanteler le " toi " ?