Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Son regard bleu et bienveillant tromperait Dieu lui-même. " Le mot est de Stendhal. Metternich, le reconstructeur de l'ordre européen après les guerres...
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Résumé
" Son regard bleu et bienveillant tromperait Dieu lui-même. " Le mot est de Stendhal. Metternich, le reconstructeur de l'ordre européen après les guerres napoléoniennes, fut un séducteur. Séducteur et Européen jusque dans ses amours : trois épouses autrichiennes, trois maîtresses russes, trois maîtresses françaises. Avec l'avantage d'une bonne conscience absolue : " Je n'ai jamais été infidèle. La femme que j'aime est, chaque fois, la seule au monde. " Une séduction brouillée par une fatuité presque naïve : le chancelier est convaincu de détenir la vérité. Il se décrit en Messie à travers l'Europe, sollicité par les différents monarques qui recherchent ses conseils et l'érigent en arbitre du monde. Pour ses contemporains, la cause est entendue : il est un menteur. Le secrétaire au Foreign Office, Canning, l'affirme : " C'est le plus grand menteur de l'Europe, et peut-être du monde civilisé. " Napoléon le confirme : " C'est le plus grand menteur du siècle. " Talleyrand n'est pas tendre pour son jumeau en diplomatie : Metternich " ment toujours mais ne trompe personne ", au contraire de Mazarin " qui trompait, mais ne mentait pas ". Metternich faisait confiance à la postérité : " Elle me jugera... tout autrement que tous ceux qui ont affaire avec moi aujourd'hui. " Quel regard porter sur Metternich, près de deux siècles après ce Congrès de Vienne qui fit danser toute l'Europe ? Charles Zorgbibe, professeur de droit public à la Sorbonne, dissèque et analyse les trois rôles que Metternich a assumés : le vainqueur de Napoléon, le praticien de la diplomatie, le fondateur d'un nouvel ordre international. Dans ses dernières années, Metternich se considérait comme " un vieux médecin dans le grand hôpital du monde ". Sa principale médication ? L'art de gouverner ne consiste pas à châtier mais à intégrer. Une médication à succès, puisqu'elle assurera un siècle de paix à l'Europe...