Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce volume est le troisième paru aux POF sur les six que comportera la version intégrale de la traduction commentée du Man. yôshû, le " recueil des...
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Ce volume est le troisième paru aux POF sur les six que comportera la version intégrale de la traduction commentée du Man. yôshû, le " recueil des dix mille feuilles ". Dans les deux volumes précédents figurent les Livres I à VI, et dans celui-ci, les Livres VII, VIII et IX. Le livre VII paraît être fait de repentirs destinés à réparer les oublis des deux précédents. Composés exclusivement de tanka et de sedoka, toutes les œuvres sont anonymes à l'exception de quelques-unes attribuées à Kakinomoto no Asomi Hitomaro. L'impression générale est celle d'une sorte de premier " classicisme " qui se traduit par une perfection formelle. Le livre VIII comporte une succession de poèmes des quatre saisons, dans l'ordre naturel. Les poèmes de printemps et d'automne sont au moins deux fois plus nombreux que ceux d'été et d'hiver, ce qui témoigne d'une vie sociale plus intense au cours de ces deux saisons qui sont aussi celles des concours de poésie. Le Livre IX, très composite, contient un nombre important de pièces décrivant des sites, des usages (telles les " haies de chansons ") ou des légendes des provinces. C'est là que figure le très célèbre et long poème qui rapporte l'histoire d'Urashima, lequel crut avoir passé trois ans auprès d'une déesse des mers et qui, revenu quelques siècles plus tard, ne retrouva plus son village.