Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au printemps 1996, alors qu'elle vient d'achever Le Chasseur zéro qui lui vaudra quelques mois plus tard le prix Goncourt, Pascale Roze est frappée...
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Au printemps 1996, alors qu'elle vient d'achever Le Chasseur zéro qui lui vaudra quelques mois plus tard le prix Goncourt, Pascale Roze est frappée d'une rupture d'anévrisme. La douleur, l'affolement de l'entourage, l'ambulance, puis le trou noir.. Et le réveil à la Pitié-Salpêtrière. Trois ans plus tard seulement, la romancière pourra revenir sur cette expérience. Elle le fait sous la forme d'une lettre à Tolstoï, figure tutélaire, lui aussi hanté par la mort, et qui, en plusieurs pages, semble avoir eu le pressentiment de ce que serait la sienne. La mort, l'écriture, mais aussi l'amour, la vie auprès de Double Cœur dans une maison à la campagne, et surtout l'extraordinaire joie d'exister qui, bien plus que la souffrance, marque ses journées d'hôpital : c'est de tout cela que parle Pascale Roze dans ces pages rigoureuses et vraies, où se confirme la présence d'un écrivain authentique.