Les premiers chapitres m'ont laissés perplexes en me disant "mon dieu c'est pas possible, c'est la petite maison dans la prairie" mais version écrite! Et puis sans s'en apercevoir, le style facile à lire, les personnages, leur vie, etc...nous fait entrer dans le roman et on se prend au jeu de vouloir savoir ce qui va leur arriver, quel est leur destinée à tous.
Ce roman est de ceux sur lesquels on ne parie pas au début et qui au final est une jolie surprise. Ce n'est pas un "grand roman" comme peut l'être"Autant en emporte le vent" mais c'est un récit honnête qui nous décrit sans fioriture
la vie pas toujours tendre des gens pauvre (ou du moins pas très riches) de la campagne de cette époque .
Merci encore pour ce bon moment de lecture.
Ruralité d'hier
Le temps est à la fois alangui et condensé dans ce roman lent et nécessairement daté, lauréat du Pulitzer 1934. Caroline Miller y décrit minutieusement le quotidien des petites gens, la ruralité américaine du XIXème siècle, se focalisant sur les femmes. Les morts et les naissances se suivent, distendent le corps des héroïnes, le lyrisme brutal de la nature géorgienne pour toile de fond (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/15/les-saisons-et-les-jours-caroline-miller/)