Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les lectures de Dante sont plurielles. Certains ne retiennent que la force poétique de l'Enfer, premier volet de La Divine Comédie. Pour d'autres, le...
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Les lectures de Dante sont plurielles. Certains ne retiennent que la force poétique de l'Enfer, premier volet de La Divine Comédie. Pour d'autres, le Purgatoire revêt une importance capitale. Pour d'autres encore, comme Philippe Sollers, le Paradis est la seule question : c'est par ce dernier livre que doit commencer notre lecture. Qu'y a-t-il de commun entre des auteurs aussi différents que Mandelstam, Borges, Joyce, Pound, Eliot, Beckett, Primo Levi Pasolini, Montale ou Caproni ? Une référence partagée, celle de Dante qui dicte au cœur même de leur œuvre toute une poétique inimitable, une véritable communauté culturelle qui forme ce que Jean-Pierre Ferrini appelle un " doux style nouveau " (selon l'expression de Dante à propos des poètes toscans de la fin du treizième siècle). Au-delà d'un panorama des plus grands lecteurs de Dante, cet essai constitue à la fois une introduction à La Divine Comédie et à l'histoire de la littérature du vingtième siècle, de ses courants les plus novateurs qui ont su replacer Dante au centre de notre modernité.
Jean-Pierre Ferrini est critique littéraire et enseigne à l'université Paris VII. Il a publié notamment Dante et Beckett [2003] aux éditions Hermann où il dirige la collection " Lectures ".