Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tout au long du XVIIe siècle, les tambours de la guerre ont résonné à travers l’Europe, le plus souvent au nom du roi. De la guerre de Trente Ans...
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Tout au long du XVIIe siècle, les tambours de la guerre ont résonné à travers l’Europe, le plus souvent au nom du roi. De la guerre de Trente Ans à la guerre de Succession d’Espagne, le prince n’a cessé de cristalliser en sa personne, et en sa fonction, l’essentiel du discours et de l’exercice de la force.Mais le souverain n’était pas seulement celui qui ordonnait. Souvent, il faisait la guerre en personne, à la tête de ses armées ; la guerre fondait aussi sa légitimité, fortifiait son pouvoir, magnifiait sa fonction ; elle était l’instrument par lequel la monarchie mettait en scène les représentations, les outils symboliques, la nature transcendante de la souveraineté. C’est dire que la guerre était la manifestation la plus spectaculaire de l’inquiétant pouvoir de puissance et de mort de l’État.C’est ce trait souvent méconnu de l’autorité du prince que ce livre invite à redécouvrir. Mais il fait davantage que simplement exhumer la figure oubliée du roi de guerre. Il interroge surtout, à travers les misères et les malheurs de la guerre, les fondements mêmes de l’autorité politique en ce « siècle de fer » des rois absolus.