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l'auteure
L'auteure a voulu un récit doux et émouvant pour nous parler de son grand-père ou plutôt de son "beau grand-père", enfin le faux quoi mais le vrai pour elle, celui qui fut là, celui de ses souvenirs d'enfant. Un portrait qui aurait pu être attendrissant si ce n'est cette froideur étrange pour décrire ce remplaçant. Au-delà de quelques anecdotes mignonnes ou souvenirs anodins qui ont jalonnés notre enfance et dont chacun se remémore avec nostalgie, Je n'ai pas retrouvé dans cet écrit toute la chaleur, la protection, la complicité qu'on aurait pu attendre de cette intimité. Il plane
trop au-dessus de lui que, malgré son caractère docile, humble, doux et discret, il n'en reste pas moins l’intrus, celui qui, par les circonstances de la vie, a remplacé le vrai. Si elle a voulu nous partager quelques moments qui ressemblent à de la tendresse, au bout du livre je ressens surtout de la tristesse ; quoi que cet homme ait pu faire pour s'intégrer, aussi petitement que possible surtout -pour ne pas faire de l'ombre au défunt- dans sa nouvelle famille, ce ne fut jamais qu'une place, une toute petite place, même pas au soleil.
Extrait : "Pas de déclaration d'amour ardente, pas de réparation. Une vie nouvelle mais bancale, faite de mille accommodements. Il avait le bon goût de ne pas être à la hauteur du disparu ; ni aussi beau, ni aussi intelligent, ni aussi poétique que le mort qu'il remplaçait. On avait perdu au change et c'était parfait ainsi, moins culpabilisant. La médiocrité du nouveau permettait d'honorer convenablement la mémoire de l'ancien".
Le remplaçant, une place forcément délicate.
L'auteure a voulu un récit doux et émouvant pour nous parler de son grand-père ou plutôt de son "beau grand-père", enfin le faux quoi mais le vrai pour elle, celui qui fut là, celui de ses souvenirs d'enfant. Un portrait qui aurait pu être attendrissant si ce n'est cette froideur étrange pour décrire ce remplaçant. Au-delà de quelques anecdotes mignonnes ou souvenirs anodins qui ont jalonnés notre enfance et dont chacun se remémore avec nostalgie, Je n'ai pas retrouvé dans cet écrit toute la chaleur, la protection, la complicité qu'on aurait pu attendre de cette intimité. Il plane trop au-dessus de lui que, malgré son caractère docile, humble, doux et discret, il n'en reste pas moins l’intrus, celui qui, par les circonstances de la vie, a remplacé le vrai. Si elle a voulu nous partager quelques moments qui ressemblent à de la tendresse, au bout du livre je ressens surtout de la tristesse ; quoi que cet homme ait pu faire pour s'intégrer, aussi petitement que possible surtout -pour ne pas faire de l'ombre au défunt- dans sa nouvelle famille, ce ne fut jamais qu'une place, une toute petite place, même pas au soleil.
Extrait : "Pas de déclaration d'amour ardente, pas de réparation. Une vie nouvelle mais bancale, faite de mille accommodements. Il avait le bon goût de ne pas être à la hauteur du disparu ; ni aussi beau, ni aussi intelligent, ni aussi poétique que le mort qu'il remplaçait. On avait perdu au change et c'était parfait ainsi, moins culpabilisant. La médiocrité du nouveau permettait d'honorer convenablement la mémoire de l'ancien".