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Le héros de l'unique roman d'Oscar Wilde doit rester éternellement jeune : son portrait seul sera marqué progressivement par le temps, les vices, les crimes, jusqu'au drame final. Dans ce chef-d'oeuvre de l'art fin de siècle (1890), l'auteur a enfermé une parabole des relations entre l'art et la vie, entre l'art et la morale, entre le Bien et le Mal. Les apparences du conte fantastique, et du roman d'aventures, où le crime même ne manque pas, fascinent le lecteur ébloui par les dialogues étincelants de l'auteur de théâtre, les paradoxes de l'esthète, la phrase du poète.
La tragédie vécue par l'écrivain, le bagne, le déshonneur, la mort prématurée laissent ainsi, lisse et pur, son roman unique.
Un portrait captivant...
J'ai vraiment apprécié la première partie de l’œuvre, et plus particulièrement le personnage de Lord Henry, qui a une vision du monde bien à lui. Avec de simples mots, il arrive à bouleverser Dorian Gray, à le changer du tout au tout.
À partir du moment où Dorian Gray prend conscience que le tableau vieilli à sa place, j'ai trouvé que le livre s’essoufflait un peu, qu'il ne brillait pas autant que les premières pages qui m'ont vraiment captivé... La fin m'a quelque peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus explosif.
"Le portrait de Dorian Gray" reste, malgré ce bémol, un classique qu'une bonne bibliothèque peut se vanter de posséder.