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Le jour même de ses noces, en 1815, Edmond Dantès, faussement accusé de bonapartisme, est emprisonné sur une île au large de Marseille. Près de quinze années plus tard, que reste-t-il à ce forçat que d'attendre et d'espérer ? Pendant sa détention inhumaine, un compagnon d'infortune, l'abbé Faria, a cependant fait de lui un homme du monde, instruit et érudit. En lui dévoilant son secret, il lui assurera en outre une fortune.
Une fois libre, elle lui permettra d'exercer sa vengeance. Quitte à changer de visage et d'identité... Justicier raffiné, Monte-Cristo est moins de la race des seigneurs que de celle des survivants. Derrière l'aristocrate mystérieux qui ourdit sa revanche, survit le jeune homme qui connut le désespoir et frôla le suicide dans les cachots de la forteresse d'If. C'est là sa grandeur. Et ce qui fait du Comte de Monte-Cristo le livre le plus grave et le plus humain d'Alexandre Dumas.
Un roman génial et implacable,
écrit dans le style forcèment un peu gonflé propre aux romans feuilletons, je m'inspire ici de l'analyse de Umberto Eco, qui rappele à juste titre que le style d'écriture du roman est fortement influencé par le mode de paiement de ce type de publication. Il n'en reste pas moins que l'histoire est fascinante, c'est celle d'une vengeance, mais celle-ci vise plusieurs personnes, les révélations se succédant de manière implacable, avec une efficacité à vous faire frémir, encore et encore. Je ne reviens pas sur l'histoire qui est archi-connue, l'injustice, l'emprisonnement au château d'If, l'évasion inespéré et le trésor de l'île de Monte-Cristo où un comte séduisant et terrible comme un dieu, ou un diable, va mettre en marche une machine implacable. Mais avant il va devoir faire sa propre enquête pour démontrer les intuitions de son mentor, rencontré en prison, l'abbé Faria. Ainsi le chasseur peut enfin se mettre sur la trace de ses ennemis.