En cours de chargement...
Le chat n'a pas pu empêcher la catastrophe : Zlabya, sa maîtresse adorée, a épousé le jeune homme. Et le jeune homme a emmené Zlabya chez lui et il lui a offert une salle de bains. " Zlabya ! Chez nous, il y avait un piano ! " Voilà le chat épouvantablement triste, d'autant plus qu'il ne peut plus parler et que tout le monde s'en fout. Et puis, la famille du jeune homme vivant à Paris et n'étant pas venue au mariage, Zlabya et son mari partent en voyage de noces à Paris.
Avec le rabbin, sa malle pleine de livres et son chat. Lequel chat, dans sa grande sagesse, sent bien que ça n'emballe pas les jeunes mariés, tout ce tintouin. Bref, après un voyage emmitouflé comme s'il allait affronter les rigueurs du pôle Nord, le rabbin débarque à Paris et découvre la ville, la pluie, la Seine — " Les pauvres, même pas ils ont la mer " — et la transgression, en se tapant une orgie pas cachère du tout un soir de Shabbat.
Pendant ce temps, le chat trouve enfin quelqu'un à qui parler : un chien à peu près aussi joli que lui.
Un rabbin algérien à Paris
Les héros de la saga quittent l'Algérie pour se rendre à Paris. Zlabya, récemment mariée, part rencontrer sa belle famille installée à Paris. Son père la suit et le chat n'est pas en reste.
Le rabbin sera confronté à la métropole et à ses étranges coutumes: moeurs légères, athéïsme, racisme latent, modernité technique ... Ce troisième opus est celui de la rencontre entre deux mondes: l'Algérie française et le Paris de l'entre deux guerres.
Belle réussite, toujours racontée par le félin le plus intelligent de la BD française.