Coup de coeur

Le Chat du Rabbin Tome 1
La Bar-Mitsva

Par : Joann Sfar

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  • Nombre de pages48
  • FormatEpub fixed layout
  • ISBN2-205-16156-3
  • EAN9782205161564
  • Date de parution19/01/2002
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille38 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurDargaud

Résumé

Au début, le chat du rabbin ne parle pas. Il est simplement libre comme un chat et ronronne dans les bras de la fille du rabbin, Zlabya, sa maîtresse adorée. Mais dans la maison du rabbin, il y a ce perroquet qui jacasse sans arrêt, et le chat le bouffe. Maintenant, il peut parler, et il commence par mentir : le perroquet est allé faire une course, dit-il, la gueule pleine de plumes. Mentir, c'est mal.
Le rabbin décide donc de remettre le chat dans le droit chemin et d'en faire un bon Juif. Moyennant quoi, le chat exige de faire sa bar-mitsva. S'ensuivent des discussions très pointues avec le rabbin du rabbin, qui en conclut qu'on devrait noyer le chat. Malgré le plaisir qu'il prend à ergoter et chipoter à n'en plus finir, le chat a de la peine depuis qu'il a la parole. Il a acquis un pouvoir dont il se passerait bien.
Et finalement, il retourne vers le bonheur et les bras de sa maîtresse, à condition de se conduire comme un vrai chat et de ne plus jamais parler. Il est d'accord : "Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux." Il a seulement beaucoup de mal à fermer sa gueule en écoutant pérorer les disciples du rabbin, qu'il n'aime pas du tout, surtout celui qui veut épouser sa maîtresse... Sfar, qui est né lui-même dans une famille juive, met en scène une communauté juive du début du XXe siècle, à Alger.
Dans un décor luxuriant de tissus, carrelages et tapis orientaux, il plante un héros qui semble sorti d'une poubelle : un chat écorché, anguleux, l'air d'avoir avalé un sac de clous - hilarant. Têtu comme une bourrique et pas toujours avenant (bien que capable de tendresses renversantes), il a aussi avalé ce qui se fait de mieux en matière de raisonnement vicelard, thèse, antithèse, etc. Le résultat est une sorte de conte initiatique d'une grande beauté, où l'on apprend bien des choses sur l'usage de la parole, de la vérité et du mensonge.
Une merveille de subtilité, d'émotion et d'ironie.
Au début, le chat du rabbin ne parle pas. Il est simplement libre comme un chat et ronronne dans les bras de la fille du rabbin, Zlabya, sa maîtresse adorée. Mais dans la maison du rabbin, il y a ce perroquet qui jacasse sans arrêt, et le chat le bouffe. Maintenant, il peut parler, et il commence par mentir : le perroquet est allé faire une course, dit-il, la gueule pleine de plumes. Mentir, c'est mal.
Le rabbin décide donc de remettre le chat dans le droit chemin et d'en faire un bon Juif. Moyennant quoi, le chat exige de faire sa bar-mitsva. S'ensuivent des discussions très pointues avec le rabbin du rabbin, qui en conclut qu'on devrait noyer le chat. Malgré le plaisir qu'il prend à ergoter et chipoter à n'en plus finir, le chat a de la peine depuis qu'il a la parole. Il a acquis un pouvoir dont il se passerait bien.
Et finalement, il retourne vers le bonheur et les bras de sa maîtresse, à condition de se conduire comme un vrai chat et de ne plus jamais parler. Il est d'accord : "Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux." Il a seulement beaucoup de mal à fermer sa gueule en écoutant pérorer les disciples du rabbin, qu'il n'aime pas du tout, surtout celui qui veut épouser sa maîtresse... Sfar, qui est né lui-même dans une famille juive, met en scène une communauté juive du début du XXe siècle, à Alger.
Dans un décor luxuriant de tissus, carrelages et tapis orientaux, il plante un héros qui semble sorti d'une poubelle : un chat écorché, anguleux, l'air d'avoir avalé un sac de clous - hilarant. Têtu comme une bourrique et pas toujours avenant (bien que capable de tendresses renversantes), il a aussi avalé ce qui se fait de mieux en matière de raisonnement vicelard, thèse, antithèse, etc. Le résultat est une sorte de conte initiatique d'une grande beauté, où l'on apprend bien des choses sur l'usage de la parole, de la vérité et du mensonge.
Une merveille de subtilité, d'émotion et d'ironie.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Le chat qui parlait
Voilà qu'un chat mal embouché mange un perroquet. Et le voici doué de parole à échanger avec son maitre le rabbin. Ce dernier voit ses croyances mises à l'épreuve des questions du félin, épreuve qui culmine lorsque le chat - dans un souci d'être un bon chat juif - demande à faire sa Bar Mitsva. Là, le rabbin se retrouve face à une question sans réponse ... peut-on et faut-il faire la bat mitsva d'un chat ? Absurde ? Peut être ... mais devant les planches de Joann Sfar, on oublie cette petit entorse au réalisme pour voir où nous mène ce scénario. L'histoire est portée par un graphisme coloré et un amour féroce. Attention toutefois ! Si vous lisez ce premier tome, vous risquez fort de partir pour lire toute la série.
Voilà qu'un chat mal embouché mange un perroquet. Et le voici doué de parole à échanger avec son maitre le rabbin. Ce dernier voit ses croyances mises à l'épreuve des questions du félin, épreuve qui culmine lorsque le chat - dans un souci d'être un bon chat juif - demande à faire sa Bar Mitsva. Là, le rabbin se retrouve face à une question sans réponse ... peut-on et faut-il faire la bat mitsva d'un chat ? Absurde ? Peut être ... mais devant les planches de Joann Sfar, on oublie cette petit entorse au réalisme pour voir où nous mène ce scénario. L'histoire est portée par un graphisme coloré et un amour féroce. Attention toutefois ! Si vous lisez ce premier tome, vous risquez fort de partir pour lire toute la série.
  • algérie
  • Alger
  • chat
  • rabbin
  • judaisme
  • bat mitsva
  • Casbah

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4.1/5
sur 21 notes dont 1 avis lecteur
J'aime trop. Que d'humour et de finesse d'esprit dans cette BD de Joann Sfar.
Coup de coeur+++ pour cette BD surprenante, un peu comme une fable philosophique ; humour, esprit, connaissance de l'être humain, judaïsme.. il y a tout pour passer un moment savoureux. Les thèmes les plus brûlants y sont abordés avec avec naturel, décontraction, et gentille moquerie. Les dessins, même si le tyle très particulier de Joann Sfar en fait son monde à lui, un peu comme la naïveté du Douanier Rousseau, sont fatiguants à regarder, peut-être trop chargés ou trop griffonés. Je ne peux pas dire que ce soit mal dessiné mais il y a quelque chose d'agressif dans le graphisme ; cependant la jeune et jolie fille du rabbin, Zlabya, est craquante, quant au chat il est aussi lait et cachectique qu'il est drôle érudit et attachant. Son regard cinglant sur le monde et sa répartie m'ont fait rire à chaque page. Trop bien
Coup de coeur+++ pour cette BD surprenante, un peu comme une fable philosophique ; humour, esprit, connaissance de l'être humain, judaïsme.. il y a tout pour passer un moment savoureux. Les thèmes les plus brûlants y sont abordés avec avec naturel, décontraction, et gentille moquerie. Les dessins, même si le tyle très particulier de Joann Sfar en fait son monde à lui, un peu comme la naïveté du Douanier Rousseau, sont fatiguants à regarder, peut-être trop chargés ou trop griffonés. Je ne peux pas dire que ce soit mal dessiné mais il y a quelque chose d'agressif dans le graphisme ; cependant la jeune et jolie fille du rabbin, Zlabya, est craquante, quant au chat il est aussi lait et cachectique qu'il est drôle érudit et attachant. Son regard cinglant sur le monde et sa répartie m'ont fait rire à chaque page. Trop bien
  • Drôle
  • Eblouissant
  • Le chat
  • le rabbin
  • sa fille Zlabya
Joann Sfar
Joann Sfar naît le 28 août 1971 à Nice, dans une famille moitié séfarade moitié ashkénaze, où on lui raconte toutes sortes de mythes et d'histoires. Dès qu'il sait par quel bout tenir un crayon, il se met à dessiner. Vers quinze ans, il commence à expédier aux éditeurs un projet de BD par mois, qu'on lui refuse au même rythme. C'est aussi vers cet âge qu'il rencontre ses "mentors", Fred, Baudoin et Pierre Dubois (le modèle du Minuscule Mousquetaire). "Ils m'ont mis dans la tête des trucs sains. Tout ce que je fais, c'est pour leur plaire". Au début des années 80, armé d'une maîtrise de philo mention TB obtenue pour faire plaisir à son père, il entre aux Beaux-Arts à Paris, où il suit les cours du département de morphologie et dessine des natures mortes vraiment très mortes, comme les enfants à deux têtes et autres monstres de la collection de Geoffroy Saint-Hilaire, au Museum d'histoire naturelle. Il assiste même à des autopsies avec un copain légiste et dessine toutes sortes de boyaux. Ce qu'il tire finalement de cette expérience, c'est le plaisir de dessiner un être vivant, habillé, qui marche dans la rue. A 23 ans, surprise. Le même mois, Dargaud, Delcourt et l'Association répondent favorablement à ses envois. Depuis, il n'arrête plus. "La BD est quelque chose de compulsif, on doit en faire beaucoup. Et comme disait Charlier, c'est plus facile de mener dix histoires de front qu'une seule." D'où un foisonnement d'univers dont la cohérence est assurée par un cocktail très personnel de sentiment, d'humour et d'intelligence — sans oublier un charme graphique à tomber par terre.
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