Biographie de Joann Sfar
Joann Sfar est né à Nice, le 28 août 1971, dans une famille juive ashkénaze d'origine ukrainienne côté maternel, séfarade originaire d'Algérie, côté paternel. Orphelin de mère à l'âge de 3 ans, il prend le crayon pour refuge. Après des études de philosophie, il rejoint Paris pour y faire les Beaux-Arts, où il enseigne aujourd'hui. Figure de proue d'une génération de dessinateurs qui réinventa le langage de la bande dessinée dans les années 1990, il signe ses premiers projets à L'Association, Delcourt et Dargaud.
Seul ou en collaboration, il a signé plus de cent cinquante albums, parmi lesquels, pour les plus célèbres, "Le Petit Vampire" (Delcourt/Rue de Sèvres) pour la jeunesse, la série des "Chat du rabbin" (Dargaud) ou encore ses "Carnets", dont le dernier "On s'en fout quand on est mort" (Gallimard BD) vient de paraître. Joann Sfar a également dirigé une collection de livres jeunesse chez Bréal, puis chez Gallimard (Bayou).
Auteur de plusieurs romans sans images ("L'Éternel", "Comment tu parles de ton père", "Le Niçois", etc.), ce fou de cinéma a également réalisé plusieurs longs métrages ("Gainsbourg, vie héroïque", "Le Chat du rabbin"...), qui lui ont valu deux César (celui du premier film en 2011 et celui du meilleur film d'animation en 2012). Il travaille aujourd'hui sur un polar dessiné en noir et blanc qui sortira prochainement aux éditions Sonatine.
Joann Sfar est né à Nice, le 28 août 1971, dans une famille juive ashkénaze d'origine ukrainienne côté maternel, séfarade originaire d'Algérie, côté paternel.
Orphelin de mère à l'âge de 3 ans, il prend le crayon pour refuge. Après des études de philosophie, il rejoint Paris pour y faire les Beaux-Arts, où il enseigne aujourd'hui. Figure de proue d'une génération de dessinateurs qui réinventa le langage de la bande dessinée dans les années 1990, il signe ses premiers projets à L'Association, Delcourt et Dargaud. Seul ou en collaboration, il a signé plus de cent cinquante albums, parmi lesquels, pour les plus célèbres, "Le Petit Vampire" (Delcourt/Rue de Sèvres) pour la jeunesse, la série des "Chat du rabbin" (Dargaud) ou encore ses "Carnets", dont le dernier "On s'en fout quand on est mort" (Gallimard BD) vient de paraître.
Joann Sfar a également dirigé une collection de livres jeunesse chez Bréal, puis chez Gallimard (Bayou). Auteur de plusieurs romans sans images ("L'Éternel", "Comment tu parles de ton père", "Le Niçois", etc.), ce fou de cinéma a également réalisé plusieurs longs métrages ("Gainsbourg, vie héroïque", "Le Chat du rabbin"...), qui lui ont valu deux César (celui du premier film en 2011 et celui du meilleur film d'animation en 2012).
Il travaille aujourd'hui sur un polar dessiné en noir et blanc qui sortira prochainement aux éditions Sonatine.
Le chat qui parlait
Voilà qu'un chat mal embouché mange un perroquet. Et le voici doué de parole à échanger avec son maitre le rabbin. Ce dernier voit ses croyances mises à l'épreuve des questions du félin, épreuve qui culmine lorsque le chat - dans un souci d'être un bon chat juif - demande à faire sa Bar Mitsva. Là, le rabbin se retrouve face à une question sans réponse ... peut-on et faut-il faire la bat mitsva d'un chat ?
Absurde ? Peut être ... mais devant les planches de Joann Sfar, on oublie cette petit entorse au réalisme pour voir où nous mène ce scénario. L'histoire est portée par un graphisme coloré et un amour féroce.
Attention toutefois ! Si vous lisez ce premier tome, vous risquez fort de partir pour lire toute la série.