La 4ème de couverture est un résumé concis et précis de ce roman graphique.
Née d’une mère bretonne et blonde et d’un père libyen. Riad a hérité de la chevelure de sa mère.
Le père de Riad, docteur en économie, obtient un poste de professeur à l’université de Tripoli et toute la petite famille s’embarque pour la Libye.
A travers son récit, le petit blondinet montre les travers de la Libye et la Syrie. Les travers de son père qui est pétri de contradictions, de mauvaise foi. Pas facile de revenir à la réalité de son pays natal alors qu’il l’a idéalisé pendant
ses études françaises. Des scènes cocasses comme tous ces gens qui lui caressent les cheveux (c’est encore vraiment actuellement).
On apprend de
En prenant le parti pris des souvenirs d’un très jeune enfant, l’auteur veut éviter l’écueil du dramatique tout en étant sérieux. Ce livre a le rythme de la BD où tout est circoncis en quelques plans ; tout est dit entre les mots et les images naïves.
J’ai été décontenancée par la lecture de ce livre d’images. Je crois que j’aurais préféré un « vrai » livre ; On ne se refait pas, puis j’ai accepté le rythme et je l’ai apprécié. J’ai aimé le choc des mots et des images. Le retour du père en son pays n’est pas ce qu’il souhaitait, même s’il ne le dit pas. Je pense que les prochains tomes seront du même tonneau. Le retour au pays c’est de la réalité, le souhait d’y retourner un doux rêve.
Prix du Meilleur Album Angoulême 2015
Un prix totalement justifié tant cet album est :
-fin
-drôle
-touchant
-instructif
-visionnaire
(oui TOUT ça, non je ne suis pas objective...)
A lire, et à relire (vite!)